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Patrick Bruel - 2 faces > PB Chanteur > Les chansons de 1994 à 1996

J'ai rien à faire que des chansons
 
1994 à 1996 :
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Quoique

Musique Patrick BRUEL
Texte Patrick BRUEL et Laurent CHALUMEAU

 
Traductions
Ackoliv
Bon d'accord, excuse-moi, j' dirai plus tout c' que j' pense... quoique
Tes amis sont sympas, y'avait vachement d'ambiance... quoique
Au fond du canapé, j'ai pas vu l' temps passer... quoique
Quand tu m'as réveillé, j'ai failli m'excuser... quoique
Ça m'a rassuré d' voir que j'étais le dernier
Ça f'sait autant d' bonsoirs en moins à grimacer
Leurs p'tits jeux d' société m'ont beaucoup amusé
Tout l' monde peut y jouer, les règles sont pas compliquées
"Il paraît que... juste entre nous... de source sûre... ne l' répète pas... je m' suis laissé dire..."

Allez ce soir on balance... sur tout c' qui bouge... que les ténors du silence
Nous poussent une p'tite éloquence, jusqu'au prochain feu rouge
Allez ce soir on balance... à boulets rouges... la victime est en vacances
Quand vient l' tour d' la défense, pas un p'tit doigt ne bouge

Non franchement, j' regrette pas, j'ai appris des tas d' choses... quoique
Toujours intéressant d' savoir c' que les gens pensent... quoique
Juste quelques rumeurs, au fond personne n'en meurt... quoique
Quand vient l'heure du café, faut du sucre à casser... casser du suuuucre
Car depuis l'interphone, les concierges ont bien changé
Elles cirent plus l'escalier, elles font briller les dîners
Mais ça n' m'étonnerait pas que sifflent mes tympans
La prochaine fois que j'aurai juste le tort d'être absent
Jure-moi seulement que certains soirs dans l' feu d' l'action, une fois lancé
J' ressemble pas trop à ça...

Quand moi aussi je balance... sur tout c' qui bouge... pas vraiment par malfaisance
Pour régaler l'assistance... pour qu'on m' resserve du vin rouge
Un gorgeon de médisance... sans qu' le p'tit doigt ne bouge... pour la bouffée de puissance
Qui te vient quand la jactance fusille mieux qu'un garde rouge

Allez ce soir on balance... sur tout c' qui bouge
Allez ce soir on balance... les arbitres de l'élégance
Sortiront pas l' carton rouge... allez ce soir on balance
On balance... on balance... sur tout c' qui bouge... Quoique !



 

Lâche-toi

Musique et texte Patrick BRUEL
 
Traductions
Let go
Lasciati andare
Entspann dich
Uvolni se
Y paraît qu' y'a des mots que t'as envie d'entendre
Des mots qu'on dit tout bas, dans des moments plus tendres
Alors glisse ton oreille là tout près de ma bouche
Et laisse-toi partir sans même qu'on se touche

Si ce soir, t'as envie d'autre chose
Oui ce soir, va falloir que tu oses...

Lâche-toi... Lâche-toi... comme ça... avec moi...
Nothing is wrong... la nuit est longue...
Tous les chemins mènent ici et tout c' qui s'en suit...

Ferme les yeux et raconte tout c' qui t' passe par la tête
Tout c' que t'as jamais dit et qu'on fera peut-être
Je sens ta main venir, doucement, subreptice
Tu arrêtes, tu hésites, est-ce par peur ou par vice ?

Car ce soir, t'as envie d'autre chose
Mais ce soir, faudrait p't être que tu oses...

Lâche-toi... Lâche-toi... comme ça... avec moi...
Nothing is wrong... la nuit est longue...
Tel est pris qui croyait prendre... par qui sait attendre... Lâche-toi...

Retiens-moi... petit jeu amusant
Retiens-moi... puisqu'on a tout notr' temps

Tu m' regardes à travers les glaçons de ton verre
Tu annonces puis soudain, brusquement, tu diffères
Tu m'invites, tu m'évites, tu insistes, tu esquives
Tu esquisses des délices sur le fil du qui-vive

Mais ce soir, j'ai envie d'autre chose
Oui ce soir, j'aimerais tant que tu oses...

Lâche-toi... Lâche-toi... comme ça... avec moi...
Nothing is wrong... la nuit s'ra longue
Telle est prise qui croyait prendre... par qui sait attendre...

Lâche-toi !



 

Bouge ! Plus de details / More details

Musique Patrick BRUEL
Texte Patrick BRUEL et Gérard PRESGURVIC

 
Autres versions
Me voy !
Traductions
Beweeg !
Move !
Muoviti
Bort härifrån
Hýbej se !
Un sourire... j'te d'mande pas grand-chose, un sourire... c'est tout !
Pour me dire... que si j'ose tu oses, qu'on pourra... encore tout !
Tu dis rien depuis des heures, qu'est-ce qu'il y a en nous qui meurt ?
Si t'y crois plus, tant pis pour moi...
Mais tant pis pour toi si tu comprends pas

Qu'il faut qu'j'bouge !
Avant que tout m'enchaîne, qu'cette vie n'soit plus la mienne
Faut qu'je bouge... et j'veux qu'tu bouges avec moi !

Prends des risques... tu m'l'as dit environ 7 000 fois... par jour !
Tu existes... t'as besoin de personne surtout pas... d'cette cour !
J'avais le coeur en poussière... c'est toi qui m'as ramassé par terre
T'avais pas peur, tu voulais vivre... et maintenant tu m'dis que tu veux plus m'suivre

Il faut qu'j'bouge !
Avant que tout s'enchaîne, qu'cette vie n'soit plus la mienne
Faut qu'je bouge... et j'veux qu'tu bouges avec moi !
Y a rien qui nous retienne... un mot, un seul, j't'emmène
Faut qu'je bouge... et j'veux qu'tu bouges avec moi !

On étouffe sans avoir l'air... pour rêver qu'est-ce qu'il faut pas faire...
Tous les gourous, les mages de marque, les rois du swing, les je-sais-tout, les faux kings...

Faut qu'je bouge !
Avant que tout m'enchaîne... qu'cette vie n'soit plus la mienne
Faut qu'je bouge... et j'veux qu'tu bouges avec moi
Y'a rien qui nous retienne... un mot, un seul, j't'emmène
Faut que j'bouge... et j'veux qu'tu bouges avec...

Un sourire... c'est tout !
Même pour m'dire... t'es fou !
Pas d'erreur... c'est toi !
Mais j'ai peur... crois-moi !

Des hommes qui perdent la mémoire... qui t'racontent une autre histoire
Et si t'y crois, tant pis pour moi, mais tant pis pour toi si tu comprends pas

Faut qu'tu bouges... avant que tout s'enchaîne
Qu'cette vie n'soit plus la tienne
Faut qu'tu bouges... et j'vais bouger avec toi
Avant qu'tout nous retienne... un mot, un seul, j't'emmène
Faut qu'je bouge... et j'veux qu'tu bouges avec moi
Bouge... bouge... bouge... bouge ! Oui j'veux qu'tu bouges avec moi !



 

Pars pas

Musique Patrick BRUEL
Texte Patrick BRUEL et Gérard PRESGURVIC

 
Traductions
Ga niet
Don't pass on
Non andare via
Geh nicht
Neodcházej
On est tout seul quand on a mal... bien sûr
Quand on dégueule le bleu trop pâle des murs
Cette douleur qui te serre et moi qui peux rien faire
Ce silence... j' te connais bien, tu dis tellement... tellement... quand tu dis rien

Parle-moi... même si je sais tout déjà
Parle-moi... de tout, de rien, mais de toi
Et même si t'as encore envie de pleurer
Si t'as encore envie de te tailler la peau
Si tu crois plus en rien, même plus en tes mots
Parle-moi... me laisse pas, te laisse pas...

On était fous, on était forts, on riait d' tout, même de la mort
Toi qui rêvais plus haut que moi
Toi qui savais c' qu'on n'apprend pas
A qui tu vas faire croire que t'es au bout d' la route ?
A qui tu vas faire croire que tu lâches, que tu doutes ?
Que tu veux plus te battre, que ton corps te dégoûte ?
Pas à moi, non, non, pas à moi... rappelle-toi... rappelle-toi...

Je t'arracherai d'ici, je casserai toutes les portes
J'irai crier partout qu' c'est la mort qui est morte
On partira chasser les nuages et les filles
On les fera danser, on piquera tout c' qui brille
Alors si t'as encore envie de pleurer
Et si tu veux tomber à genoux pour prier
Je prierai avec toi ces dieux que je déteste
Pour que tu restes, pour que tu restes... pour que tu restes...

Pardonne-moi, je m'égare... mais tout me fait peur ce soir
temps d'apprendre, le temps d'aimer, faut tout rendre, tout laisser
A qui tu vas faire croire que t'es au bout d' la route ?
Que tu lâches, que tu doutes ?
Que ton corps te dégoûte ? Pas à moi...
J'entends... ton coeur qui bat...
C'est plus fort... c'est plus fort que ça...
Parle-moi... j'entends... ton coeur qui bat...
C'est plus fort... c'est plus fort que ça...
Lâche pas... t'es plus fort que ça...
Mais pars pas... pars pas... pars pas...



 

J' suis quand même là...

Musique Patrick BRUEL
Texte Patrick BRUEL et Gérard PRESGURVIC

 
Traductions
Ik ben er toch...
Nevertheless, I'm here...
Sono qua ugualmente...
Ich bin trotzdem da...
Jagär trots allt här...
I presto jsem tady
Je sais bien qu' c'est pas facile, de voir l'homme qu'on aime si fragile
Je sais bien qu' j'ai ma part, dans le froid de ton regard
Je t'ai trahie peut-être, j' me suis menti sûrement
J' sais pas c' que j' voulais être, mais qui le sait vraiment...
Y'avait une place pour toi, et c'est toi qui l'a prise
Même si j'ai pas pris l' temps, d'ouvrir mieux tes valises

J' suis quand même là... j' suis quand même là...
Même immobile, même maladroit
Malgré tous mes retards, on vit la même histoire
Maintenant j' suis là... si tu veux d' moi

Y'aura des réveils difficiles, y aura des mots lancés pour rien
Tous ces pièges inutiles qui font du mal mais qui font rien
Puis ces éclats de rire, tellement plus forts que nous
Qu'on osera enfin se dire qu'on s'aime et puis c'est tout
Bien sûr y'a eu l'absence, bien sûr y'a eu le doute
Si tu m' rends ta confiance, j' me perdrai plus en route

J' suis quand même là... j' suis quand même là...
Même immobile, même maladroit
On y croyait si fort... normal qu' j'y croie encore...
Maintenant j' suis là... si tu veux d' moi

Allez viens, on va s' parler, tu veux
On s'est pas tout dit, on mérite mieux
Allez viens, faut qu' ça ait d' l'allure
J' vais t'aimer, j' vais t'aimer, j' te jure !

J' suis quand même là... j' suis quand même là
Regarde-moi, faut qu' tu m' croies
Si les mots qui me manquent veulent sortir de leur planque
Tu verras... je s'rai là

J' suis quand même là... j' suis quand même là... j' suis quand même là
Regarde-moi, on y croyait si fort
Normal qu' j'y croie encore... je suis là...
Oui, vraiment là !
Je suis là... si tu veux d' moi...



 

On t'attendait

Musique et texte Patrick BRUEL
 
Traductions
Je werd verwacht
We were waiting for you
Ti aspettavamo
Man hat dich erwartet
Cekali jsme na Tebe
(On t'attendait)
(On t'attendait)
Ça m' fait drôle de te rencontrer par hasard
Tu baisses les yeux, on dirait qu' ça t' gêne de m' revoir
Qu'est-ce que tu d'viens... enfin, d'habitude, c'est c' qu'on dit
Même si on dit... que t'aimes de moins en moins ta vie

Hey mec... paraît qu' tu traînes avec des gens un peu bizarres
Qu' tes nuits sont longues et qu' ton sourire est en retard
Qu'est-ce que tu fous de ta vie...
Personne s'en fout... malgré tout c' que tu dis
T'es pas venu au rendez-vous
Y'avait tout l' monde, on a parlé d' toi et de tout

On t'attendait... simplement
Faut pas laisser... trop de temps
On t'attendait... comme avant
Où t'en es... maintenant...

Où est passé ce type qui avait l' monde à refaire...
Qui nous disait qu'il fallait tout laisser derrière
Qu'on s' ressemblait, qu'on avait l' même côté grande gueule
Mais qu' fallait toujours être ensemble quand on est seul

Celui qui avait rempli nos vies, gonflé nos voiles
Mais qui a jamais mis son bateau sous les étoiles
On t'écoutait, on avançait
Alors arrête de répéter qu' t'as tout foiré
On est venus te chercher
C'est pas par hasard si aujourd'hui on t'a croisé

On t'attendait... simplement
Faut pas laisser... trop de temps
On t'attendait... comme avant
On est là...maintenant

On t'attendait... comme avant
Faut pas laisser... trop de temps
On t'attendait... simplement
On est là... on t'attend...



 

Qu'est-ce que tu crois...

Musique Patrick BRUEL
Texte Patrick BRUEL et Gérard PRESGURVIC

 
Traductions
What do you believe ?
Cosa credi ?
Was glaubst du...
Cemu veríš ...
Mesdames et Messieurs, bonsoir !

Un peu de silence, tout l' monde en place
L'émission commence : "La Vie en Face"
Monsieur Dupont a tué sa femme
Notre question : peut-on parler d'un drame ?
il l'aurait frappée avec un tube, il est prêt à l' refaire après la pub
Tous à vos Minitels : les femmes sont-elles fidèles ?
Répondez : vrai ou faux ? Réalité tient show...

Qu'est-ce tu crois ? Tout c' qu'on dit, tout c' qu'on n' dit pas
Ce soir, c'est le show de ton choix
Qu'est-ce que tu crois ? Faut s' tenir sur ses gardes, ce soir la télé vous regarde !

Un peu de silence, tout l' monde en place
L'émission commence : "La Mort en Face"
Ce soir Dupont sort de prison
Toute notre équipe l'attend depuis vingt ans
En direct, ce soir son fils se venge... Grâce à qui ? Grâce à "Eclair Orange" !
Tous à vos Minitels : faut une fin mais laquelle ?
C'est vous qui décidez, l'Audimat va sauter !

Qu'est-ce tu crois ? Tout c' qu'on voit, tout c' qu'on voit pas
Ce soir, c'est le show de ton choix
Qu'est-ce que tu crois ? Faut s' tenir sur ses gardes, ce soir la télé vous regarde !

Mais parfois les sondages sont cruels, votre choix pour moi est sans rappel
C'est ce soir que j' m'efface, un autre prend ma place
Mais avant de partir... devant vous j' vais mourir !

Qu'est-ce que tu crois ? Regarde-moi ou tue-moi
Ce soir, c'est le show de ton choix
Qu'est-ce que tu crois ? Je n' suis qu'un papillon, ce soir je meurs dans tes bras !
Qu'est-ce que tu crois ? Regarde-moi ou tue-moi
Ce soir, c'est le show de ton choix
Qu'est-ce que tu crois ? Faut s' tenir sur ses gardes, ce soir la télé nous regarde !
Qu'est-ce que tu crois... Qu'est-ce que tu crois... Qu'est-ce que tu crois ?
Je n' suis qu'un papillon, ce soir je meurs dans tes bras !

"Qu'est-ce que tu crois..."



 

Combien de murs... Plus de details / More details

Musique Patrick BRUEL
Texte Bruno Garcin
Ed. 14 Productions

 
Autres versions
Cuantas murallas...
Traductions
Hoeveel muren...
How many walls...
Quanti muri...
Wieviele Muern...
Hur många murar...
Kolik zdí...
D'abord une pierre qui vole en éclats
Une drôle de poussière, puis un fracas
Sortez de chez vous, réveillez tous les gens
Qui ont rendez-vous depuis si longtemps

Un mur est tombé, un homme se retourne
Est-ce qu'il a rêvé ? Est-ce une page qu'on tourne ?
Déjà la rumeur qui court de ville en ville
On s'embrasse, on pleure, il reste immobile...

Est-ce que c'est lui qui perd la tête, qui devient fou...
Même si son coeur est à la fête ses yeux sont flous
Combien d'armures, combien de masques, combien de tombes
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?

Des larmes peuvent couler, personne se retourne
L'histoire abandonne les pages qu'on détourne
De quelle liberté pourra-t-on bien parler
Lorsque les enfants viendront demander...

"Les murs qu'on a dans la tête
Sont plus hauts que vos peut-être
Pourquoi personne les arrête... jamais !
Bien sûr qu'on va les casser
Mais on n'effacera jamais
Les maux qu'ils auront laissés... gravés !"

J'avais oublié l'ironie de notre histoire
J'avais oublié qu'on a si peu de mémoire
Combien de larmes, combien de haines, combien de hontes
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?

Est-ce que c'est moi qui deviens fou ?
Répondez-moi, mes yeux sont flous
Au nom de qui fait-on le choix de l'innocence ?
Au nom d' quelle liberté, de quelle transparence ?

Combien de murs... Combien de murs...
Combien de larmes, combien de masques, combien de hontes
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?

Combien de murs... Combien de murs... Combien de murs...



 

S' laisser aimer

Musique et texte Patrick BRUEL
 
Traductions
Van je laten houden
Lasciarsi amare
Sich lieben lassen
Nechat se milovat
Image ensoleillée, quelque peu fragile
Du temps qu'on a passé à se chercher, futile
De drôles de rendez-vous en rendez-vous manques
Une histoire qui rend fou quand on sait pas jouer
C'est vrai qu'on aurait pu aller un peu plus loin
Aller peut-être même jusqu'au bout, qui sait...
A force de faire tout l' temps des clins d'oeil au destin
Ben, tu vois, le destin... un jour, il s'en fout

Mais j'ai marché un peu plus vite
Et j'ai parlé un peu plus fort
Pour éviter que l'on m'évite
Pour éviter les coups du sort
Et j'ai pleuré un peu plus loin
Devant mes yeux j'ai mis tes mains
Si j'ai gagné d'autres batailles
J'ai p't être tout fait pour qu' tu t'en ailles

J'ai fait tous les voyages, croisé pas mal de routes
Erreur de paysages... un peu comme toi, sans doute
On s'est trop protégés... trop peur, trop jeunes, qu'est-ce que j'en sais...
On a cherché trop loin quand simplement fallait
S' laisser aimer... s' laisser aimer...
Mais j'avais pris en toi cette force qui me manquait
Pour en arriver là où tu n' m'attendais pas

Et j'ai marché encore plus vite
Et j'ai chanté encore plus fort
Pour éviter que l'on m'évite
Et pour noyer tous mes remords
Oui j'ai pleuré encore plus loin
Devant mes yeux j'ai mis tes mains
Si j'ai gagné d'autres batailles
Si j'ai tout fait pour qu' tu t'en ailles
T'as rien compris quand je donnais
J'ai rien appris quand tu partais
Et du plus beau livre d'images
J'ai déchiré la dernière page
Dommage...



 

Joue, Docteur joue !

Musique et texte Patrick BRUEL
 
Traductions
Speel, Doctor speel !
Play, Doctor play !
Suona Doctor suona !
Spiel, Doktor, spiel !
Hraj, doktore, hraj !
Allô, c'est moi...
J' te réveille pas ?
J' sais pas, très tard...
Un coup d' cafard...
Tu veux dormir ?
J' te laisse dormir...
Fais de beaux rêves...
Les miens s'achèvent !

Plus personne pour m'écouter et le bar va fermer
Pas question d' se coucher... juste envie de traîner...
Alors de rade en rade, la nuit sera p't être moins crade
6 000 bornes de chez toi et tu m' réponds même pas...
Mais la vie est belle !
New York s'enflamme sous la lune rousse
52ème, Midtown, au fond du Road House
La serveuse bouge sous sa blouse... Docteur John chante le blues
Ça m' fout des coups dans l' coeur mais... mais j'ai comme une douleur

Joue, Docteur joue !
V'là un doc qui sait y faire avec trois accords en l'air
Joue, Docteur joue ! Joue, Docteur joue !
J'ai laissé toutes mes misères là-bas d' l'autre côté d' la mer

Un petit tour au café Wha... Hey Joe, est-ce que t'es là ?
Entre deux Corona, je pense tout l' temps à toi
Allez passe ta guitare... on s'en va très très tard
Si la nuit s' fait avoir on reviendra ce soir
S'enfermer dans cette cave... prisonniers volontaires
De ces docteurs qui savent soigner tes misères

Come on, Doctor ! I trust you... Purple Haze is in my blue
Ça m' fout des coups dans l' coeur mais... toujours cette douleur...

Joue, Docteur joue !
V'là un doc qui sait y faire avec trois accords en l'air
Joue, Docteur joue ! Joue, Docteur joue !
Entre ton rythme et mon blues, on va s' faire la paire, good news !

Joue, Docteur joue !
V'là un doc qui sait y faire avec trois accords en l'air
Joue, Docteur joue ! Joue, Docteur joue !
J' vais oublier mes misères là-bas d' l'autre côté d' la mer... Come on !

Joue, Docteur joue !
Tout ira bien...



 

Est-ce que tu danseras avec moi... Plus de details / More details

Musique Patrick BRUEL
Texte Bruno Garcin
Ed. 14 Productions

 
Autres versions
No volveremos a bailar...
Traductions
Zal je nog met mij dansen...
Will you dance with me...
Ballerai con me...
Wirst du mit mir tanzen ...
Dansardu med mig...
Budeš se mnou tancit...
Sur la moquette, deux trois journaux,
Un gros pull bleu, des verres qui traînent
L'oreille collée à la radio
Un type qui braille pour qu'elle revienne

C'est fou c' que c' type manque de pudeur...
Sûrement comme moi, quand tu partiras
D'ailleurs t'es partie tout à l'heure
Et tu danseras plus avec moi...

Je marche de la chambre à la chambre
A piétiner mes souvenirs
Puis cette chanson, marre de l'entendre...
Eh ! chanteur, faut qu' tu réagisses

Elle t'entendra, elle reviendra
Tu lui diras qu' t'attendais qu' ça
Ton manque d'orgueil te f'ra sourire
Mais elle danse si bien avec toi...

Et si les mots vous ont manqué
Et si vos yeux vous ont menti
Toutes les excuses à exiger
C'est pas ça qui remplit une vie

Tu lui poseras des tas d' questions
Mais la seule qui comptera pour toi
D'ailleurs c'est l' titre de ta chanson
Est-ce que tu danseras avec moi...
Est-ce que tu danseras avec moi...
Est-ce que tu danseras avec moi...

Ton pull bleu est tout froissé
A force de m' servir d'oreiller
Tu vas rentrer sûrement très tard...
C'est pas grave, j' t'aimerai en retard

Je te parlerai d'un chanteur
Un type beaucoup plus triste que moi
Un type qui fait des tas d'erreurs
Mais qui danserait bien avec toi, mais qui ne danse bien qu'avec toi
Est-ce que tu danses encore pour moi...



 

En bas des marches

Musique et texte Patrick BRUEL
 
Traductions
Op de onderste treden
Down the stairs
In fondo ai gradini
Am Ende der Treppe
Dole na schodech
Elle était assise en bas des marches, comme adossée à sa vie
Sur ses joues quelques traces d'une histoire qui a mal fini
Elle était assise en bas du monde, à écouter les secondes
Qui résonnent sans rien dire, qui parlent même plus d'avenir

Elle attendait, attendait... qu'un sourire vienne se poser
Au milieu de ses rêves avant qu' la nuit l'enlève
J'ai cherché, maladroit, le froid de son regard
Histoire de comprendre son histoire
Elle vivait comme une ombre que personne ne dessine encore...

Elle m'a offert pendant quelques heures tous les battements de son coeur
Reconstruit en une nuit les châteaux d' sable de sa vie
Tout ce temps passé à apprendre les ruses pour pas se faire prendre
A se débattre quand il pleut au hasard de drôles de jeux

Elle riait, elle pleurait... sans que ses larmes ne coulent jamais
Elle aurait tout donné pour un geste, un regard
Qui avaient tellement manqué
Elle en parlait trop, même à demi-mot
Comme une gosse perdue qui cherche sa place sur la photo

Elle avait l' coeur en mille morceaux et personne pour l'emmener plus haut
Elle passait toutes ses nuits ici à attendre je n' sais qui
Au creux de ces lits de hasard, elle cherchait des raisons d'y croire
L'humour comme dernière politesse... pudeur de princesse

Elle était assise en bas des marches, comme adossée à sa vie
Devant mes yeux cette image, qui m'a si longtemps suivi

Elle était assise en bas des marches...



 

Demain le monde !

Musique Patrick BRUEL
Texte Laurent CHALUMEAU

 
Traductions
Morgen die Welt !
Zítra celý svet !
On s'agite en coulisse... c'est qu'un gymnase, mais un jour on s'ra au Zénith
Pas pu faire de balance... mais quand on en fait, personne voit la différence
Le régisseur, gros déconneur, nous dit qu' ça fait déjà une heure que c'est plus l'heure
Noir dans la salle, tout le monde en place, on rigole plus... ouvrez l' bal, ça passe ou ça casse
Trop tard pour apprendre à jouer, trop tard pour changer d' métier
Plus qu'à compter jusqu'à sept et éviter les canettes...

Bonsoir Strasbourg ! Debout Cherbourg !
Et si l' camion tombe pas en panne, demain on s'ra à Villeurbanne
Bal à Mulhouse ! Noce in Toulouse !
Hier kermesse dans les catacombes, ce soir M.J.C. à Colombes
Demain le monde !

Wow ! Le show est très chaud... mais sur quoi t'enchaînes quand t'as mis l' feu au piano ?
Bonne nouvelle, un rappel ! On sait plus quoi jouer, on attaque "La Mère Michèle"
Puis dans les loges, l'heure des éloges
"C'tait plus comique mais moins dansant que Pierre Desproges"
Faut prendre une photo avec le proprio
Il dit : "Va savoir, si ça s' trouve, un jour vous deviendrez gros..."
Mais au douzième coup d' minuit, soudain t'as plus qu'une envie
L'amour qui t'attend dehors et un bar qui sert encore...

Bonsoir Béziers ! Merci Angers !
Une habilleuse déshabillée cherche le slip en cuir clouté
Bonsoir Nanterre ! Salut Quimper !
Hier galère, ce soir bonnes ondes... hier des brunes, ce soir des blondes
Demain le monde!

Ce soir on a trop mal joué, mais faut voir les bons côtés
Tant qu'on esquinte le matos, c'est qu'on nous l'a pas piqué

Salut Toulon ! Debout Lyon !
L'autre soir au concert d'Avignon, on a même fait pogotter l' Pont
Rock à Roquefort ! Trip au Tréport !
Hier on s' beurrait en Charente, ce soir on écluse la Gironde
Bonsoir Vesoul ! Ho ! La Bourboule !
On vient pas pour voler vos poules, juste un groupe de rock qui déboule
Ce soir Marseille ! Demain Créteil !
Parfois la route te paraît longue, qu'est-ce que tu veux que j' te réponde ?
Demain le monde... Demain le monde... Demain le monde... Demain le monde !



 

Rien à perdre

Musique et texte Patrick BRUEL
 
Traductions
Niets te verliezen
Nothing to lose
Niente da perdere
Nichts zu verlieren
Nic co bych ztratil
Assieds-toi deux secondes, j'ai besoin d' te parler
La nuit a été longue, essaie de m'écouter
J'ai fait semblant d' partir, j' suis pas allé bien loin
Histoire de s'en sortir, on prend n'importe quel chemin
On cherche à éviter tous ces regards qu'on redoute
Difficile d'avouer qu'on retrouve plus sa route
Et même si on fait tout pour cacher c' qui se voit
On a beau essayer, on n' trompe jamais que soi

Sensation étrange, je m'éloigne de moi
Quelque chose qui m'échappe un peu plus chaque fois
J' vais pas faire le bilan de c' qui est bien ou de c' qui est mal
Trop longtemps qu' j' passe ma vie à m' renvoyer la balle
J'ai passé tellement d' nuits à maquiller mes peurs
Au milieu des non-dit, à rire de mes erreurs
A courir comme un fou sans la moindre limite
Même si j' tombe à genoux, même si tout va trop vite...

Rien à perdre ! J'ai rien à perdre !
Je joue ma vie comme n'importe qui
Rien à perdre ! A part me perdre
Oublier sous ces lumières que le plus beau reste à faire

Excès de confiance, excès de doute
Excès d'indulgence, chacun sa route
J'ai lutté pour apprendre tout c' qu'on n' me disait pas
Pour comprendre que les autres ne savent jamais pour toi
J'ai pas d' certitudes, de doigt pointé en haut
Juste une inquiétude en face des salauds
Et si ma voix m'entraîne quand j' trouve pas bien mes mots
Y'a qu'en face de la haine que j' peux monter plus haut...

Rien à perdre ! J'ai rien à perdre !
Je joue ma vie comme n'importe qui
Rien à perdre ! A part se perdre
Oublier sous ces lumières que le plus beau reste à faire.



10 ans ça suffit

Musique Patrick Bruel * texte Bruno Garcin * adaptation Patrick Bruel et Jean-Jacques Goldman

On n' s'était pas dit "rendez-vous dans 10 ans
Même jour, même heure, même pommes"
Puis on est tous revenus, pourtant
Ensemble à la place du grand homme

Le jour est venu et vous aussi
Etrange anniversaire
On s' dit que 10 ans, ça suffit
Alors qu'est-ce qu'il faut faire ?



 

Pour exister

Musique et texte Patrick BRUEL
Chanson écrite pour Johnny Hallyday ("Ca ne change pas un homme")
 
Traductions
Om te bestaan
Per esistere
Um zu existieren
Abych mohl existovat
(Pour exister)
(Pour exister)
J'ai passé tellement de temps à regarder en arrière
A regarder des gens au sourire éphémère
J'ai passé tellement de nuits à courir derrière tout
A courir vers ma vie, pour pas devenir fou
A croiser des destins faits de haine et d'ennui
De larmes versées pour rien, au milieu de mes nuits
J'ai peut-être joué ma vie sous de drôles de lumières
Mais j'ai toujours pensé que le plus beau reste à faire

Pour exister
Et pour gagner
Toutes les batailles que le temps me force à jouer
Et pour tenir
Malgré le pire
Les poings tendus, sans rien dire, apprendre à souffrir

J'ai cherché à comprendre quand on ne me disait rien
Obligé de me défendre quand tout allait trop loin
Il m'a fallu tomber de si haut quelques fois
Pour comprendre que les autres ne savent jamais pour toi
On a tout dit sur moi, même des vérités
J'ai défié toutes leurs lois, mais je n'ai pu éviter
Ces sourires qui allaient souvent jusqu'à faire peur
Mais qui ont fait de moi le plus fou des acteurs

Pour exister
Et pour gagner
Toutes les batailles que le temps me force à jouer
Et pour tenir
Malgré le pire
Les poings tendus, sans rien dire, apprendre à souffrir
Pour exister

J'ai passé tellement d'heures à me demander pourquoi
Mes plus belles erreurs étaient toujours pour toi
Je vois bien dans tes yeux, que tu es déjà partie
Tu ne m'écoutes plus; je continue ma vie

Pour exister, pour exister
Pour exister, pour exister

Pour exister
Et pour gagner
Toutes les batailles que le temps me force à jouer
Et pour tenir
Malgré le pire
Les poings tendus, sans rien dire, apprendre à souffrir
Pour exister


Note : La publication de textes sur ce site n'a aucun but commercial. Il s'agit simplement de rendre hommage à leurs auteurs et interprètes. Si la présence d'un de ces textes vous pose problème, n'hésitez pas à me le signaler. Je le retirerai, avec regrets, le plus rapidement possible.

dernière mise à jour 30/11/2000
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