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Patrick Bruel - 2 faces > PB Chanteur > Les chansons de 2006

J'ai rien à faire que des chansons
 
2006 :
  [1982 à 1987] [1989 à 1992] [1994 à 1996] [1998 à 2000] [2000 à 2002] [2002 (reprises)] [2003 à 2005] [Espagnoles et italienne] [Traductions]


 

Je fais semblant

Paroles : Amanda Sthers et Patrick Bruel * Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
I’m pretending
Я притворяюсь
La photo de classe
Le sourire rose d'une fille qui me dépasse
Le petit air malin qui suit mes grimaces
La vie qui trace
Les souvenirs qui n'ont plus assez de place
Et les grands airs qui me font boire la tasse
Le temps qui passe

Je fais semblant
Je joue au grand, je m'invente des papas
Des grands, des forts, à qui j'ressemble pas
Mais qui me donnent la force de croire en moi
Je fais semblant
Je suis tremblant à l'idée qu'on ne m'aime pas
Je serre maman qui me prend dans ses bras
Je fais semblant que rien ne m'arrivera
Ne m'arrivera

Premiers frissons
On apprend la guitare sous l'édredon
Sa mère n'veut pas de moi, c'est un peu con
Les nuits s'en vont
Et ma première histoire monte dans l'avion
Mes larmes se mêlent au Brésil de Milton
Première chanson

Je fais semblant
Je joue au mec à qui on ne la fait pas
Je suis absent, elle ne reviendra pas
J'embrasse des lèvres que je connais pas
Je fais semblant
Je prends ma voix sans vie à bout de bras
J'enfonce les portes où l'on veut bien de moi
Ca fait sourire, on dit qu'on m'rappellera
On m'rappelle pas

Et puis un jour
Des mains se tendent pour m'offrir de l'amour
Des voix s'unissent pour guider mes détours
Le monde autour
Ceux qui m'aiment, les autres qui comptent les jours
Ceux qui me font espérer en "toujours"
Trop d'monde autour

Je fais semblant
Je joue à croire que je mérite tout ça
Je suis tremblant, ces gens sont là pour moi
Je leur raconte ma vie et ils me voient
Je fais plus semblant
Je rends sa vie à ma voix, à bout de bras
Celle que j'attends doit se cacher par là
Elle doit bien se cacher, je n'la vois pas
Je n'la vois pas

Le premier jour
Je me relève si on m'pousse dans la cour
Je suis Thierry la Fronde, je gagne toujours
Et le temps court...



 

J'm'attendais pas à toi

Paroles et Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
I wasn’t expecting you
Я и не ждал тебя
Je parlais de l'amour
Comme on parle du temps
Sans l'avoir vu au jour
Sans le connaître vraiment

J'y pensais comme on rêve
J'en rêvais sans y croire
Entre ces coeurs en grève
Et ces histoires pour voir

J'm'attendais pas à toi
J'm'attendais pas à ça
J'm'attendais pas à moi
Dans c'rôle-là

J'mattendais pas à lire
Autre chose que mon livre
J'm'attendais pas à vivre
Au-dessus de mes lignes

Dans cette foule de gens seuls
Toutes ces vies qui se frôlent
Tous ces corps qui s'en veulent
Ces chagrins sans épaules

On respire l'air du large
L'air du temps, l'air de rien
On veut tous prendre le large
Personne connaît le chemin

J'm'attendais pas à toi
J'm'attendais pas à ça
J'm'attendais pas à moi
Dans c'rôle-là

J'm'attendais pas à lire
Autre chose que mon livre
J'm'attendais pas à vivre
Au-dessus de mes lignes

Et puis j'ai vu ta tête
Un clown aux yeux qui brillent
Tes chagrins dans les fêtes
Et ton rire qui rougit

Si forte d'être fragile
Tes peurs après la nuit
Les princesses que j'ai lues
Etaient moins farfelues

J'm'attendais pas à toi
J'm'attendais pas à ça
J'm'attendais pas à moi
Dans c'rôle-là

Je courais sans lanterne
Vers une aube qui s'enfuit
Aux endroits où l'on s'aime
Il ne fait jamais nuit

J'm'attendais pas à toi...
J'm'attendais pas à moi
Dans c'rôle-là

Et le route fut belle
De mes rêves à ma vie
Croustillante de dentelle
Rideaux neufs, nouveau lit

J'ai posé mille questions
A mon coeur, à ma tête
J'ai planté l'vieux garçon
Au milieu de ses "peut-être"

Tous ces jours plus pareils
Tous ces matins parfaits
Où tes yeux me réveillent
Dans un rire, un secret

J'm'attendais pas à ça...



 

Panne de mélancolie

Paroles et Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
Run out of melancholy
Меланхолия вышла из строя
Moi qui ai toujours noirci des pages pour des chansons de pluie
Fait, défait, cent fois mes bagages pour trouver un abri
Ce soir mon stylo fait la gueule, y'a rien à en tirer
Il préférait quand j'étais seul, plus facile de chialer
Le bonheur c'est plutôt chouette, mais comment ça s'écrit ?
J'ai beau traîner de bar en bar, comme un poète maudit
Depuis le soir où tu as posé du soleil dans ma vie
J'ai l'impression de tomber en panne de mélancolie

J'ai essayé, j'ai essayé, j'ai essayé d'écrire une chanson pour pleurer
D'être jaloux dans mes couplets
De m'faire des comédies guimauves dans les cinés
J'aurais aimé, tellement aimé courir sous des pluies de regrets
M'imaginer que c'était notre dernier baiser
J'aurais aimé mais je t'aime trop pour y arriver

Si tu m'quittais juste une semaine, histoire que ça vienne un peu
J'pourrais t'envoyer des "Je t'aime" qui font couler les yeux
J'pourrais marcher le long des dunes en m'disant qu'c'est fini
Oui mais voilà ça s'appelle une panne de mélancolie
J'ai même fouillé au fond de ton sac pour trouver des idées
J'ai vu des mots d'amour en vrac, que tu m'écris en secret
J'ai vu des photos de mecs tout nus qui s'tenaient par la main
Et le soir quand je suis rentré, tu leur donnais le bain

J'ai essayé, j'ai essayé, j'ai essayé d'écrire une chanson pour pleurer
Sucrer le sucre de mon café
Et colorier de peine toutes les nappes en papier
Me déguiser et te séduire pour te surprendre à me tromper
Etre le mec à qui on sourit, embêté
J'aurais aimé mais tu m'aimes trop pour y arriver

Bon, d'accord, c'est qu'une petite chanson qui t'feras sourire, peut-être
Mais t'amuse pas, entre deux biberons, à la prendre au pied de la lettre
J'échange pas un sourire de toi contre une chanson jolie
Et j'espère qu'on excusera ma panne de mélancolie

J'ai essayé, j'ai essayé, j'ai essayé d'écrire une chanson pour pleurer
J'étais si peu désespéré
Que même mon psy a fini par déprimer
J'aurais aimé, tellement aimé que mes potes puissent me consoler
Tellement aimé qu'au poker, ils me laissent gagner
J'aurais aimé mais on s'aime trop pour y arriver

En panne, en panne, en panne de mélancolie
Je t'aime, tu m'aimes, on s'aime, alors tant pis
En panne, en panne de mélancolie
Je t'aime, tu m'aimes, alors tant pis
Tant pis...



 

Lettre au Père Noël

Paroles : Amanda Sthers * Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
Letter to Father Christmas
Письмо Деду Морозу
Une lettre au Père Noël
Que tu écris de mes mains
Et une jolie aquarelle
Pour lui montrer le chemin
Tes tout petits bras s'agitent
Pour me dire d'écrire plus vite
Que le traîneau va partir
Que les lutins doivent dormir
Tu veux un bus, un tamtam
Un hibou qui parle anglais
Et des chaussures pour la dame
Qui vit dehors toute l'année
Un coeur neuf pour papy Ben
Que Louise te fasse un baiser
Des mercredi sans sirènes
Voir le pays où je suis né

La vie tourne comme un remue-manège
Et les lettres viennent mourir dans la neige
Et sous tes rêves, il y a parfois des pièges
La vie tourne et détourne le manège
Mais voilà, tout l'monde n'a pas son siège
Comment on monte ? Et comment on s'protège ?

Pour Loïc, un pull qui pique
Léon, un accordéon
Et puis un train électrique
Et des chagrins qui s'en vont
Moins de gens qui se chamaillent
Moins d'oiseaux en robe noire
Des polochons pour champs de bataille
Et des bonbons pour la mémoire
Des poésies qui se retiennent
Et que mon copain revienne
Qu'il ait des cheveux, qu'on rigole
Sans lui, j'm'ennuie à l'école
Pourquoi la vie, ça s'arrête ?
Est-ce que l'amour, ça se prête ?
Est-ce que la Terre tourne bien ronde ?
Les cadeaux, dis, c'est pour tout l'monde ?

La vie tourne comme un remue-manège
Et les lettres viennent mourir dans la neige
Et sous les rêves, il y a parfois des pièges
La vie tourne et détourne le manège
Mais voilà, tout l'monde n'a pas son siège
Comment on monte ? Et comment on s'protège ?

Ta petite lettre me réveille
Des mots qu'on n'entendait plus
Et des boules de neige fondues
Coulent de mes yeux, vers ton ciel...



 

Raconte-moi

Paroles et Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
Tell me
Расскажи мне
Si un soir, ma main glissait sur une page tardive
Et si mes yeux tombaient sur une missive
Est-ce que je te connaîtrais d'avantage ?
Qu'est-ce qu'un fils peut savoir de tes voyages
Des tes amours secrètes, de tes folies,
Tes erreurs de jeunesse, tes envies,
Ta folle sagesse et tes rêves infidèles ?
Qu'est-ce qu'une maman peut dire pour rester belle ?

Raconte, Raconte un peu cette vie
Que ta pudeur oublie
On vit tous plusieurs vies
Alors...

Raconte-moi
Ta solitude et ton coeur pour seules armes
Les paravents pour mon enfance sans larmes
L'auto-stop, les figues de Barbarie,
Argenteuil, Barbara, l'Italie
Ce type qui nous faisait visiter Rome
Que tu as laissé passer comme tous ces hommes
Qui voulaient te parler d'éternité
Mais ne souhaitaient pas assez me rencontrer

Raconte... Raconte les courses folles
Les films rue des Ecoles
Vincent, François et Paul...

Raconte-moi aussi les choses de ta vie
Ce peintre qui me sourit
Une famille qui grandit

Et puis raconte encore
Raconte une autre histoire
Cette vie avant d'm'avoir
Mon père, Colomb-Béchar

Alors raconte plus fort
Raconte un peu cette vie
Que ta pudeur oublie
On vit tous plusieurs vies

Raconte-moi
Tu m'as p't-être pas tout dit
Raconte-moi...



 

Adieu

Paroles et Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
Farewell
Прощай
Elle vient de partir de chez elle
Un croissant, un éclat de rire
Son mari lui dit qu’elle est belle
Mais dans une heure elle va mourir
Elle n’a pas choisi son destin
Juste là au mauvais moment
Puisqu’il fallait prendre ce train
Et Madrid pleure ses enfants

Adieu
Nous sommes tous dans le noir
Si tu n’existes pas
Au moins fait le savoir
Adieu
Je n’ai plus de questions
Mes yeux sont abîmés
Mon coeur perd la raison

Sa femme attend une deuxième fille
Elle jure qu’elle n’en aura pas plus
Il touche son ventre, les yeux qui brillent
Pourquoi juste à cet arrêt de bus ?
Pourquoi ce type est si couvert ?
Il fait si chaud à Netanya
Le sang se mélange à la terre
Et le monde reste sans voix

Adieu
Nous sommes tous dans le noir
Si tu n’existes plus
Au moins fait le savoir
Adieu
Je n’entends plus l’Histoire
Mes yeux sont fatigués
Mon coeur perd la mémoire

9h16, il est en retard
Comme à peu de chose près tous les jours
Mais aujourd’hui il est trop tard
Il ne montera pas dans la tour
Il voit des cris courir vers lui
Il croise des yeux qui hurlent de peur
Pourquoi ces larmes, pourquoi pas lui ?
Et cette poussière à vie dans le coeur

Adieu
Nous sommes tous dans le noir
Si tu n’existes pas
Au moins fait le savoir
Adieu
Il y a tant de questions
Mes yeux sont épuisés
Mon coeur perd la raison

Adieu
Nous sommes tous dans le noir
Si tu n’existes plus
Au moins fait le savoir
Adieu
Il se réclament de toi
Dis-leur que ce n’est pas toi
Qui a voulu tout ça



 

Gosses en cavale

Paroles et Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
Kids on the run
Jongens aan de haal
Сбежавшие дети
On joue les caïds
On chante un peu faux
On se prend des bides
Mais les filles nous trouvent rigolos
Décembre 80
New-York, il fait beau
J'ai pris ton manteau
Tu fais James Caan, moi Pacino

On est là, heureux comme deux gosses en cavale
Au milieux d'une grosse pomme
On s'en tire pas si mal
On s'est trouvés en cherchant la même étoile
Enfin tout est possible
Quelqu'un me trouve normal

Et puis la rumeur
Dakota Building
Et puis la stupeur
John Lennon is dying
On partage nos larmes
Je comprends tes mots
On a la même flamme
La même envie d'un monde nouveau

On est là, perdus comme deux gosses en cavale
Au milieux d'une grosse pomme
On vient d'avoir très mal
On s'est trouvés en pleurant la même étoile
Tu es resté au Village
Et moi j'ai mis les voiles
J'ai mis les voiles

20 ans qu'on s'croise de temps en temps
Qu'est-ce qu'on devient ? Qu'est-ce qu'on attend ?
Est-ce que ta peinture raconte ton histoire ?
J'voudrais des souvenirs devant
J'ai envie de voir tes enfants
Imagine... quand ils auront 20 ans

Allez viens, on part comme deux gosses en cavale
Comme quand c'était facile
De faire les imbéciles
Quelques heures volées, juste comme ça, rien de mal
Savoir qu'on est amis
Qu'on ne laisse pas faire la vie

Allez, on s'invite comme deux gosses en cavale
Au milieu d'un grand bal
Sans costard, sans faire-part
Quelques accords de Slippin' and Slidin'
Comme quand c'était facile
De faire les imbéciles
Allez viens...



 

Va où tu veux

Paroles Amanda Sthers et Patrick Bruel * Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
Go wherever you want
Иди, куда ты хочешь
C'est une maison blanche, comme la lumière et tes cheveux
Une télé fait du bruit de son mieux
Tu m'regardes longtemps et tu m'aimes sans savoir pourquoi
J'voudrais te parler si c'est toujours toi

Drôle de maladie qui fait naufrager la mémoire
Même mon prénom et tes belles histoires
Drôles d'images de vie qui se détachent de tes souvenirs
Toi tu voudrais simplement partir... oui, partir

Va où tu veux
Où la vie te regarde
Va où l'amour
Te réserve un retour
Va où le vent
Te dira mieux que moi
Va où le monde
Tournera avec toi

Je t'ai mis un costume et j'ai sorti un Clos Vougeot
Lui, il a bien vieilli, le salaud !
Tu ris de ta blague avec ton regard neuf d'enfant
Tu touches tes médailles du temps d'avant

Tu as perdu la tête et je t'ai perdu dans la fête
Une valse d'ombres qui se répète
Tu as couru très loin pour pouvoir semer ton chagrin
Et tu hésites avant de tendre la main, vers plus loin

Va où tu veux
Où la vie te regarde
Va où l'amour
Te réserve un retour
Va où le vent
Te dira mieux que moi
Va où le monde
Tournera avec toi

Je t'ai retrouvé, hier, sur une photographie
Je m'souviens de ce que tu m'as pas dit
Je t'ai retrouvé, je me suis retrouvé aussi
Et dans ma poche, un papier jauni, mal écrit

Va où tu veux
Où la vie te regarde
Va où l'amour
Te réserve un retour
Va où le vent
Te dira mieux que moi
Va où le monde
Tournera avec toi

Va où le vent
Te dira mieux que moi
Va où le monde
Tournera avec toi



 

Notre plus beau visage

Paroles : Patrick Bruel * Musique : Patrick Bruel et Jérôme Bardon Lewy
 
Traductions
Our prettiest face
Наш самый прекрасный облик
C'était un matin de décembre
Ta voix au fond d'un téléphone
Les dauphins tournent autour de moi
C'est drôle, ils ne m'approchent pas
Qu'est-ce que tu crois ?

Ce que je crois, je n'ose le dire
Mes yeux humides retiennent un rire
Mon coeur se noie en un instant
Je regarde l'appartement en souriant

c'était vrai, enfin vrai
Partir pour le plus grand de nos voyages
Et s'offrir notre plus beau visage
Ce jour où la vie parlait mieux que tout
C'était vrai, tellement vrai
Ce matin où l'on partait pour ailleurs
Le monde venait de changer de couleur
Déjà des sourires flottaient partout

J'attends devant l'aéroport
Je te vois dans la foule qui sort
Tes yeux qui cherchent n'sont plus les mêmes
Si tu savais combien je t'aime
Combien je t'aime

Tu as serré ma main sur ton ventre
Sous la lune déjà impatiente
On s'est regardé un long moment
Comme si on savait depuis longtemps
Tellement longtemps

c'était vrai, enfin vrai
Partir pour le plus grand de nos voyages
Et s'offrir notre plus beau visage
Ce jour où la vie parlait mieux que tout
C'était vrai, tellement vrai
Alors tu es sortie de l'eau toute pâle
Avec dans les yeux la force d'une étoile
Ce jour où la vie parlait mieux que tout

C'était vrai
Le monde allait changer de couleur
Déjà des sourires flottaient partout
C'était vrai
Et s'offrir notre plus beau visage
Ce jour où la vie parlait mieux que tout



 

Où sont les rêves

Paroles : Marie-Florence Gros, Gérard Presgurvic et Patrick Bruel * Musique : Gérard Presgurvic
 
Traductions
Where have dreams gone ?
Где же мечты
Ce soir j'ai retrouvé
Un cahier gris
Tiens je ne l'avais pas jeté
C'est pas si mal écrit
J'ai reconnu des mots
Des colères en morceaux
Du temps où...

J' faisais des chansons
Sur le coin de mon coeur
Des petits échantillons
Du papier à fleurs
Du papier qu'on déchire
Que personne devrait lire
Jamais...

Et j'traînais dans les gares
Sous le panneau "Départs"
Quand on croit qu'on a le temps
Qu'on prendra le suivant
Et pourtant..

Où sont les rêves
Que j'avais à 15 ans ?
Où sont mes fièvres
Mes paris arrogants ?
Trois accords oubliés
Reviennent demander...
Où sont les drames
Qui prennaient tout mon temps ?
Où sont les larmes
Oubliées sur les bancs ?
Dans la voix d'Harrisson,
Polnareff ou Brassens
On entend notre histoire qui résonne

Moi j'ai pas attendu
Le train d'après
J'ai pris tout c' que j'ai pu
Sans m' retourner
Ma douze cordes sur le dos
Sac US, perfecto... trop beau !
Et dans c'cahier ce soir
J'ai croisé le regard
D'un gamin plutôt fier
De s' voir plus grand qu'hier
Et pourtant...

Où sont les rêves ?
Où s'en vont les serments ?
Où est ma fièvre ?
Elle a guidé le vent
Ce vent d'hier
Ce soir qui m'entraîne
Vers tous ces trains
Qui sont partis à temps
Vers tous ces mots
Qu'on n'a pas dits avant
Vers cet amour
Qui se lève, devant
Juste ici, maintenant

Je prends mes rêves
Et j'en fais des serments
Et dans ma fièvre
Ce gamin arrogant
Aujourd'hui je l'entends



 

Peuple impopulaire

Paroles : Victor Hugo "A ceux qu'on foule aux pieds", adapté par Patrick Bruel * Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
Impopular People
Непопулярный народ
Et voilà que j’hésite
Accoudé à ma table
Faut-il aller plus loin ?
Faut-il continuer ?

Défendre l’égaré
Le faible et cette foule
Qui, n’ayant jamais eu
De point d’appui, s’écroule

Où est leur place
Dans cette impasse
Où est ma place
Devant la glace

Et c’est tout un peuple
Qui attend son salaire
Ce peuple qui parfois
Devient impopulaire

Il fallait les guider
Les prendre par la main
Les renseigner sur l’ombre
Et sur le vrai chemin

Il fallait leur donner
Leur part de la cité
Et votre aveuglement
Produit leur cécité

Où est leur place
Dans cette impasse
Où est ma place
Devant la glace

Et combien de temps
Faudra-t-il dire
Que c’était à vous, et à vous seuls
De les conduire
D’une tutelle avare
On recueille les suites
Le mal qu’ils vous font
C’est vous qui le leur fîtes

J’ai cette sombre joie
Et je me sens le frère
De ceux que l’on accable
Qu’on frappe et qu’on foudroie

Où est leur place
Dans cette impasse
Où est ma place
Devant la glace

Et c’est tout un peuple
qui attend son salaire
Ce peuple qui parfois
devient impopulaire

Où est ma place
Dans cette impasse
Où est leur place
Devant la glace

C’est lui, famille triste
Hommes, femmes, enfants
Droit, avenir, travaux
Douleurs, que je défends

Où est ma place
Dans cette impasse
Où est leur place
Devant la glace

Où est leur place
Devant la glace
Où est ma place
Dans cette impasse



 

Ma maison de papier

Paroles et Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
My paper House
Мой бумажный домик
Tu poses tes yeux sur moi
Et je deviens papa
Tu sais, j’ai tellement voyagé
Que j’ai cru mon cœur usé

Je t’ai cherché longtemps
Là où jouent les enfants
Y’avait plus d’sable dans les bacs
Et j’avais le cœur en vrac

Ma maison de papier
S’est enfin envolée
Alors j’ai vu mes ailes
S’ouvrir pour te trouver

Ce que je n’savais pas
C’est que je n’savais rien
Avant que tu viennes là
Eclairer mon chemin

Enfin me viennent des larmes
Que je n’veux pas sécher
Tu vois ce soir, je n’ai plus d’armes
Tu m’as déshabillé

Ma maison de papier
Est enfin habitée
Alors j’ai vu le ciel
S’ouvrir pour l’éclairer

Tu me souris ce soir
Comme la première fois
Alors tu sautes dans mes bras
Vas-y je compte jusqu’à toi

Mes avions de papier
Se sont enfin posés
Alors j’ai vu tes ailes
S’ouvrir pour voyager

Je dessinerai le temps
Pour qu’il m’attende encore
Et je mettrai des rubans
Aux nuages qui rêvent dehors.



 

Vous Plus de details / More details

Paroles : Marie-Florence Gros * Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
Vous,
Etes-vous là ce soir ? Un taxi, je descends
La porte grince un peu, j’avance dans le noir
Trois notes de piano, je souris au miroir
Vous,
Vous êtes là, c’est l’heure, comme au premier moment
Quand j’étais immortel quand je riais de tout
Et quand seul sous la lune, j' criais contre les loups
Vous,
Déjà sans vous connaître, je marchais vers vous

Vous m’avez pris à bout de bras
Un jour enfant terrible, un jour enfant perdu
J’ai gagné pas à pas, de pouvoir être moi
De pouvoir être libre, pour un regard de vous

Quand est venu le vent qui fait tomber les chênes
J’ai vu saigner le temps, rire les oiseaux jaloux
Quand pour me mettre en pièce, ils s’en prenaient à vous

Vous,
Vous étiez déjà là quand j’ai cassé ma voix
Quand j’ai vidé mes larmes au fond des derniers verres
Ces soirs où dans vos yeux, j’ai séché ma colère
Vous,
Vous croyez que j’ignore votre sourire là-bas

Vous m’avez pris à bout de bras
Un jour enfant terrible, un jour enfant perdu
J’ai gagné pas à pas, de pouvoir être moi
De pouvoir être là quand je marche vers vous

La ronde continue
La ronde continue et vous êtes restés
Toujours au bout du jour, derrière le rideau rouge
L’aventure continue et nous avons gagné
De faire danser le rêve en robe de velours

Et je chante pour vous
Vous savez tout de moi, tout c' qu'on ne se dit pas
Vos lèvres bougent à peine, on manque de lumière
Mais le noir nous unit et d'ici je vous vois

Moi,
Je retrouve mon rire, je retrouve ma vie
Dans vos mains qui s’agitent, aux mots que je répète
Ce soir il est huit heures, nous avons rendez-vous
Et le rideau se lève... aujourd’hui j’ai quinze ans
Quand je me donne à vous...

Quand je me donne à vous...
Quand je me donne à vous


Note : La publication de textes sur ce site n'a aucun but commercial. Il s'agit simplement de rendre hommage à leurs auteurs et interprètes. Si la présence d'un de ces textes vous pose problème, n'hésitez pas à me le signaler. Je le retirerai, avec regrets, le plus rapidement possible.

dernière mise à jour 13/01/2008
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