Spa, 23/07/00 (5)
Voilà les filles, comme promis, mon recit du 23 juillet à Spa !!!!!
J'arrive vers 15h avec des copines de Bruxelles. Là, je me dirige vers la place de l'hôtel de ville pour voir si il y a du monde!!!! Mais par enchantement non ! youpi!!! Je pourrai me mettre devant, enfin ne rêvons pas trop. Entre temps mon estomac crie famine, donc je vais manger et après vers 16h30 je vais faire la file avec mes copines et là, qui je vois au loin ???? notre chef à tous !! Je tente de lui faire un "coucou" mais pas moyen car des folles poussent, agitation devant !!!
Bon bref 18h30, Stephane dit que le club peut renter youpi!!!!! En plus c'est mon aniffffffffffff donc cool, je vais pouvoir être devant, je cours, cours, vite et là, je reste devant mais je regarde à côté de moi et je vois Maryline donc mauvaise place !!!!!! mais bon
23hoo : enfin Patrick arrive et là j'oublie tout et le rêve commence car je suis à 1 mètre de lui et c'est magique, magique !!!!!
Je vais pas renter dans les détails car le chef a tout dit et Sandra aussi !!!! donc pour moi ce fut un moment génial et le plus beau cadeau qu'il puisse me faire le jour de mon aniversaire !! merci patrick !!
Isabelle alias Zazou (Bruxelles, Belgique)
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Spa, 23/07/00 (4)
Il peut s'en passer des choses sur une journée, quand on laisse faire le hasard... et qu'on le force un peu, parfois ;-)
Y'en a une qui va encore dire que j'ai le c... bordé de nouilles! Et heureusement que je n'ai pas d'homme dans ma vie en ce moment, sinon je me demanderais quand même ce qu'il fricotte quand je vais voir Pat'Bru' ;-)
Au départ, j'avais prévu de partir tôt pour éviter les problèmes de parking et pour profiter d'une journée au grand air et des Francos dans une ville que je ne connaissais pas. Mais le matin me réveille sous un ciel gris, brumeux, froid. Décourageant. Sachant que la journée sera longue (la prestation de Patrick n'est prévue qu'à 23h), je ne me décide finalement à partir que vers 12h30. 15° à cette heure à Bruxelles, le pull et la veste ne sont pas de trop.
1h30 plus loin, je découvre Spa (en Belgique, province de Liège) sous le soleil... 28°... qu'est-ce qu'il fait chaud dans ce pays ! Enfin, on ne va pas se plaindre, pour une fois qu'il fait beau... on avait fini par en perdre l'habitude !...
Je croise 2 copines, on se rend à l'entrée du concert où elles reprennent leur place devant les barrières. Il n'est que 14h00. Pas envie de rester cuire au soleil jusqu'au soir, sans rien voir de Spa. Je m'en vais donc faire un tour. Et manger un morceau, il faudra tenir le coup jusqu'à 1h du mat', au moins !
Je retrouve Eva et Sophie, puis Joëlle. Par hasard, on apprend que Patrick doit donner une conférence de presse à 18h30 dans un hôtel. On regarde sur le plan, ce n'est pas loin. Bien sûr, on sait que la conférence de presse est réservée aux journalistes accrédités. Mais on se dit qu'on pourra peut-être approcher Patrick à son arrivée, ou à la sortie.
Mais... dilemme... la conférence est à 18h30 et l'entrée au concert est prévue à 18h00 ! Et puis, il y aura peut-être des balances ? Mais voila que Stéphane nous dit qu'il ne sait pas encore si on pourra entrer plus tôt, mais qu'en tout cas, il n'y aura pas de balances. Bon, s'il n'y a pas de balance, tant pis pour la place devant... on tente la conférence de presse et on verra bien ! Il y aura peut-être du monde, Patrick sera peut-être pressé, en retard, on ne le trouvera peut-être pas, mais si on n'essaie pas, on va peut-être le regretter après. Et de toute façon, il y a déjà foule devant les grilles. On ne serait sûrement pas au 1er rang. Et puis attendre sous le soleil de plomb pendant des heures, c'est un truc à tomber dans les pommes avant le concert, ça ;-) Ne prenons pas ce risque, allons à la conférence ;-)
17h45, on arrive devant l'hôtel où doit avoir lieu la fameuse conférence. Vu de l'extérieur, une maison banale, entre 2 autre. Une porte, une fenêtre, des photos décolorées par le soleil. Pas vraiment un look de 4 étoiles ! 1m de trottoir, pas de place pour se garer, il va vraiment venir par là ? Ah, il y a aussi un petit panneau qui explique où se trouve le parking, plus haut dans la rue latérale. On s'y rend. Tiens, 2 camionnettes de la RTBF. Or toutes les stars du festival ont été interviewées en direct du Journal de 19h30... Patrick ne devrait pas faire exception à la règle, c'est bon signe ;-)
Un gars de la RTBF, la cinquantaine, l'air sympa nous regarde venir. Il nous demande "vous venez pour qui ? (ndlr : sourire) Pour Bruel ? (ndlr : re-sourire - comment a-til deviné ?) Mais il n'est pas encore arrivé, vous savez, c'est beaucoup trop tôt !". "Oui, on sait, c'est à 18h30...". "Ah bon, vous savez ?! Et vous voulez voir où il sera Patrick ?"... Non peut-être ! (ndlr : expression bruxelloise qui veut dire "oui bien sûr", l'équivalent de "tu m'étonnes !" à Paris). "Venez, suivez moi... bon, moi je ne vous ai rien dit, hein ?". Il s'engage dans l'allée, on le suit. Au bout de l'allée, à gauche, un escalier qui descend dans une cour. Il nous explique que les journalistes seront sur les chaises à gauche et Patrick sous le parasol, là à droite. Tiens, justement, à droite de l'escalier, il y a une autre allée, avec quelques plantes et... une vue plongeante sur le parasol en question. On se dit qu'on serait vraiment bien là ;-)
Le gars s'en va, un autre s'amène un peu plus tard. Pas commode. "Qu'est-ce que vous cherchez ? Vous savez que c'est une propriété privée ? Retournez sur le trottoir". Bon d'accord, on n'insiste pas. La petite soeur d'Eva nous rejoint. On est 5 et on attend. On se dit que, quand Patrick arrivera, on pourra toujours essayer de lui demander gentiment s'il veut bien nous faire entrer. On n'est pas nombreuses, il nous a déjà vues, il sait qu'on est des grandes filles bien sages ;-)
18h30 passées, il y a déjà pas mal de journalistes, mais Patrick n'est pas encore-là. Par contre, d'autres gens arrivent. 2 puis 2 autres, puis d'autres encore... on est déjà 15 "touristes". Ca commence à faire beaucoup! On se dit qu'on est trop nombreux pour avoir une chance de pouvoir entrer. En plus, on entend qu'il a 1/2h de retard, il ne pourra même pas s'arrêter, c'est sûr :-(
19h05 Une voiture de flics, 2 sharans, Patrick dedans... mais il ne s'arrête pas !... nooon, il va entrer par en bas... on ne le verra même pas :-( Les autres courrent après, nous on se dit que de toute façon, vu le retard qu'il a, il va tracer et le temps qu'on arrive en bas, il sera trop tard ! Et sur la place de l'hôtel de ville, il doit déjà y avoir 8000 personnes pour le concert. On sera loin. On n'a quand même pas fait tout ça pour rien ?
On n'est à nouveau plus que 5. Qu'est-ce qu'on fait ? Le gars qui nous a jetées tout à l'heure est toujours là, en haut de l'escalier. Il ne va pas nous laisser venir! Tant pis, on essaie quand même. On avance doucement, il nous regarde sévèrement, mais ne dit rien. On continue, on se met sur le côté. On nous fait signe de ne pas faire de bruit. (ndlr : pas de problème, on n'avait pas l'intention de chahuter).
Je m'assied par terre sinon le parasol gêne la vue. Patrick est déjà dessous ! Il a du faire vite... Les filles qui ont couru vers l'entrée n'ont pas du le voir longtemps ! On a bien fait de rester de ce côté, finalement. On va l'avoir notre première conférence de presse :-)
Je pense à vous (si si), j'ouvre bien grand mes oreilles et j'essaie de retenir un maximum de choses, malgré mon âge avancé (ndlr : b'en oui, à Maubeuge, j'étais au concert avec une copine et y'a une gamine de 15-16 ans qui nous a traitées de vieilles ! si nous sommes vieilles à 32 et 37 ans, elle venait écouter chanter un ancêtre ! hihihi) pour tout vous raconter. J'espère ne rien oublier...
Bon, je tiens à préciser que Patrick avait des micros, donc en l'entendait bien (ndlr : ce qui est quand même le principal), ce qui n'était pas le cas des journalistes. Donc, c'était un peu du genre "voici la réponse, devinez quelle était la question" ;-) De plus, on avait le bruit du générateur électrique de la RTBF d'un côté, des chiens qui aboyaient de l'autre et parfois un hélico au dessus. Pas toujours facile de suivre dans ces conditions.
Patrick est là (T-shirt, bermuda, casquette), tout seul à table, face à la meute de journalistes et de photographes qui le mitraillent allègrement. J'essaie de faire une photo aussi, mais de là où on est, ça ne rend pas très bien. Je laisse tomber. De toute façon, les mecs à côté ne veulent pas qu'on en fasse.
C'est fou ce qu'ils sont nombreux les journalistes. Le gars de la RTBF nous a dit que ce n'était que de la presse... je n'imaginais pas qu'il y avait autant de journaux et magazines en Belgique !! Il y devait bien y avoir une trentaine de chaises au départ, mais il y a aussi des journalistes debout tout autour, dans l'escalier, partout ! Les autres curieux sont venus nous rejoindre. Les 3 flics sont restés un moment en haut de l'escalier. Mais ils ont vu qu'on était calmes, il sont partis faire un tour.
La conférence commence, il attend les questions.
Quelqu'un lui en pose une à propos, je crois, de "Tout s'efface"
"bon, on ne va pas passer en revue toutes les chansons du CD, on l'a déjà fait il y a 1 an lors de sa sortie !"
Il préfèrerait parler des concerts...
On lui parle de "bruelmania". Il n'aime pas trop le mot. Il parle de la ferveur du public. Des gens qui avaient 15-16 ans il y a 10 ans et qui en ont 25-26 maintenant (ndlr : zut, ça se confirme, je suis vraiment trop vieille ! Moi, j'avais 16-17 ans quand j'ai craqué en l'entendant pour la première fois chanter "Marre de cette nana" à la radio en 1984 !). Et des autres qui s'y sont ajoutés.
On lui parle du concert à Liège, au forum, en 1990. C'était la première fois que le public chantait "j'te l'dis quand même" à sa place. Il parle aussi du concert au stade du Standard, avec l'orchestre symphonique.
On lui demande s'il est déjà venu aux Francofolies de Spa, il répond qu'il ne connaît pas ce festival, mais qu'il a déjà fait celles de la Rochelle et de Montréal. Il s'attend à une belle fête avec 8000 personnes.
Il explique que dans le concert, il y a à la fin un long moment où il se laisse aller, pour un one-man show.
A propos des premières parties, on lui demande s'il n'a pas peur qu'une partie du public ne soit pas là pour lui, mais pour Largo ou Noa. Il ne s'était pas posé la question. Mais maintenant, cette question lui "fout le trac ;-) C'est malin!"
Il compare avec le Festival Rock de Leysin en 92 (ndlr : en juillet 91, en fait) Il fait remarquer que "Santana en 1ère partie de Bruel, c'était quand même une drôle d'affiche !"
Il ne connaît pas Mousta Largo. "c'est de quelle origine ?"... Belge d'origine arabe... "Il chante à quelle heure ?"... "Maintenant !" (ndlr : il était 19h35 à ce moment-là, Mousta Largo commençait son concert à 19h30!)
Noa, il connaît.
Il est en tournée jusqu'au 15 décembre et plus si affinités. On lui demande si la tournée repasse par la Belgique... il reviendra à Forest National le 8 décembre.
Il pourrait faire des concerts plus acoustiques. Juste une guitare et un accordéon. Ou même... juste lui tout seul à la guitare ! Comme en Suisse le 14 décembre pour une oeuvre caritative.
Il a des projets de théâtre aussi.
Et le cinéma ? Comme la tournée s'interrompt en août et septembre, il a le projet de tourner 2 films. L'un avec Dominique Cabrera (ndlr : voir la page "news"), l'autre avec un jeune réalisateur dont il a dit qu'il fallait retenir le nom (ndlr : et, évidemment, je n'ai pas retenu !), qui n'a fait que des courts métrages, et dont il espère que le premier film sera de la même qualité.
Il explique que ses parcours de chanteur et d'acteur sont liés, que l'un fait progresser l'autre et vice versa...
On lui parle de ses 5 ans d'absence. Il explique qu'il n'a pas cherché à être "à la mode", mais à être lui-même. Qu'il fonctionne à l'instinct. Il parle de l'audace de BMG quand ils ont sorti "J'te mentirais", un piano-voix comme 1er single.
Il parle de ses duos avec Julien clerc, Véronique Sanson ou Johnny qui lui ont donné envie de revenir sur scène.
On lui pose une question sur la chanson française dans les pays étranger. Il parle de son succès en Hollande. Dit qu'il a sorti ses CDs en espagnol. Il en fera peut-être un jour un en anglais, mais plutôt une compil' des meilleures chansons. Ce n'est pas sa priorité. Il préfère d'abord bien faire ce qu'il a à faire dans les pays francophones.
On lui demande ce qu'il aime comme musique... la musique classique, l'opéra, beaucoup de chansons française, le rock, le rap, il a des goûts très éclectique
A propos de sport... Il porte une casquette du Tour de France, donc on lui demande s'il y est allé. Il explique qu'il n'y connaissait rien au vélo, mais depuis qu'il a suivi l'étape du mont Ventoux dans la décapotable d'un médecin du Tour, il s'est surpris parfois à rentrer plus tôt chez lui pour suivre le Tour à la télé ;-) (ndlr : y'avait déjà le tennis, le foot, s'il se met à suivre le vélo aussi, il ne lui restera vraiment plus de temps pour caser des concerts entre tous les tours et tournois à regarder !)
Une journaliste lui parle d'un match de foot organisé ce matin-là avec des jeunes, elle lui demande s'il aurait accepté d'y participer. Il répond qu'il est toujours partant pour ce genre de choses.
A propos de l'entarteur... (ndlr : qui lui a balancé une tarte à la figure en décembre 1993, quand il est venu présenter "Profil Bas" à Bruxelles) il considère que c'est une agression physique, que ça peut être dangereux. Que la façon de réagir dépend de l'humeur du moment. Ce jour-là, il est remonté se changer, on lui a dit que la conférence de presse était annulée. Le lendemain, dans la presse, on a écrit que c'était lui qui avait annulé. Ca l'a peiné. Il se met, lui, à poser des questions aux journalistes ;-) Leur demande s'ils ne se sentent pas complices de l'entarteur, s'ils n'en parlaient pas, il n'aurait pas autant de succès, etc... (ndlr : c'est bizarre, y'a personne qui répond ;-)
"Ca fait 25 minutes que vous parlez. Vous savez que Spa est une ville d'eau, on peut vous proposer quelque chose ?" (ndlr : y'a la Spa en version plate, pétillante, nature, citron, orange, pamplemousse, et bien d'autres...)
"Avec plaisir... on m'a dit qu'en Belgique vous aviez de l'eau de 'Bru'..." (ndlr : on est à Spa et il demande de la Bru ! Gonflé le mec !! ;-) On lui apporte donc une Bru, il admire l'étiquette, explique que ça lui a donné un surnom, demande si c'est une ville aussi, personne ne connaît la réponse. (ndlr : la Bru, c'est de l'eau légèrement pétillante, sa pub dit "il n'y a pas de table sans Bru", mais, vérification faite, il n'y a pas de ville de ce nom en Belgique - la Bru, on la cultive à Stavelot)
Un peu plus tard, une journaliste lui pose une question, il veut répondre en faisant un grand geste, oublie qu'il a son verre à la main, la flotte en profite évidemment pour se jetter sur lui (ndlr : elle aurait tort de se gêner hihihi)... "vous voyez ce que vous me faites faire avec vos questions ? Y'a Bru qui explose !! (rire)"
Il a expliqué aussi que les conférences de presse, d'habitude, il les donne plutôt après le concert. Quand c'est avant, les journalistes ne restent pas toujours pour le concert. Ils se cassent parce qu'ils ont autre chose à faire ;-)
Bon, je crois que je n'ai rien oublié...
Ah si, y'a quand même encore un sujet qui a été abordé au tout début de la conférence...
Quelqu'un lui demande ce que c'est, cette histoire de chanson qu'on lui a chantée à Bruxelles et dont il ne connaissait pas les paroles...
Il explique qu'à la fin du concert, en brandissant nos feuilles, on lui a dit que ce n'est plus à lui de chanter, que c'était à nous, qu'il devait nous accompagner à la guitare. Que la 1ère fois, il avait eu un peu de mal à comprendre ce qu'on lui voulait. Mais qu'après, il avait compris le truc. Parce qu'on lui a fait ça à 3 concerts : Paris le 14 mai pour son anniversaire, Bruxelles et Lille (ndlr : voir la page des "chansons-cadeau"). Que déjà 1 chanson, il n'est pas sûr que ça arrive à d'autres chanteurs, mais 3 fois, c'est complètement fou. Il explique que ce sont des chansons et des textes différents à chaque fois. Qui parlent, de l'amour, l'amitié, la fidélité qu'il y a entre lui et nous. Il se demande comment on se passe les textes ;-) Il "pense que ça passe par l'intermédiaire du fan club, sans doute aussi par l'intermédiaire d'internet..." (ndlr : on se regarde toutes les 4, on pense à la même chose : 'internet', en voilà un sujet intéressant!... pourvu qu'il approfondisse ;-) on tend l'oreille encore plus fort).
Il explique qu'il "va monter son site officiel bientôt... Qu'il y a déjà un site qui existe, qui a été fait par une jeune fille en Belgique..." (ndlr : il parle de moi, là ?) "qui fait ça très bien, avec beaucoup de tendresse... c'est un boulot énorme..." (ndlr : ah ça, oui!) "Je pense conjuguer nos efforts" (ndlr : !!!!...)... Il regarde vers le groupe de curieux, me voit, me fait signe 'bonjour' (moi aussi) "elle est là haut !". Toutes les têtes se tournent vers moi. (Mais il n'y en a que 3 qui peuvent me voir... pour les autres, je suis cachée par un muret). Il faut bien avouer qu'après ça, j'avais quand même un peu mon nez qui krollait ! (rire) (ndlr : rassurez-vous, ce n'est pas contagieux... juste une expression bruxelloise qui doit être, je pense, l'équivalent des chevilles qui enflent en France - Ne vous inquiétez pas, ma tête passe encore les portes ;-)
Ce qu'il attend d'internet ? Il explique qu'au départ, il n'en attendait pas grand chose, maintenant il pense qu'il "vaut mieux maîtriser l'outil avant qu'il ne nous domine". Il n'a pas encore la "culture internet", mais il pense que ça peut être intéressant pour la communication...
La conférence de presse se termine vers 19h45.
Ensuite, interview en direct au journal de la RTBF. Ca se passe à l'intérieur de l'hôtel, cette fois. On ne peut donc y assister. Mais j'avais prévu le coup et programmé le magnétoscope ;-)
Il y explique que, dans son spectacle, on retrouve les chansons du nouvel album, les anciennes aussi. Que la base du spectacle est la même qu'à Forest National, mais qu'il l'adapte au fait le spectacle se passe en plein air, au public, etc... Il dit aussi qu'il vit une belle histoire d'amour avec le public belge. Le concert du soir est complet, il en est très heureux.
Il prend plus de plaisir qu'avant sur scène. Il y a la même ferveur qu'avant, mais avec une plus grande qualité d'écoute, plus d'humour. Lui-même a plus de sérénité. Avant, il lui fallait attendre l'avant-dernière chanson pour être rassuré.
Il y a moins de pression maintenant. Mais le même enthousiasme du public.
A propos de ses projets de théâtre et de ciné... Il tournera probablement 2 films cet été avec 2 jeunes auteurs.
Ensuite, il poursuit la tournée.
Il reviendra peut-être au théâtre fin 2001 ou en janvier 2002.
Il parle également de son amitié avec Didier Van Cauwelaert dont il suit la carrière. Après une prochaine adaptation d'un de ses livres pour le cinéma, D.VC. compte adapter une pièce. Et il se pourrait que Patrick fasse quelque chose avec lui.
... le concert, d'autres vous l'ont raconté... ... je le ferai un jour ... ... peut-être... ... plus tard... ... si j'ai le temps... ;-)
Françoise (Bruxelles, Belgique)
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Spa, 23/07/00 (3)
Arrivée sur place à 17h30 je suis en retard tant pis j’ai fait un t-shirt avec au dos écris en grand HABIBI YALIL comme je dois voir Françoise et les autres d’Internet si je ne les trouve pas elles me repaireront peut être grâce à lui ! Je marche jusqu’à l’endroit du concert et beaucoup de filles se mettent à chanter « habibi yalil, habibi yali… » en me voyant passé ça me fait marrer. J’arrive enfin il y a du monde comment trouvé Françoise je demande mais personne ne semble la connaître puis soudain je tombe sur Zazou qui me dit qu’elle va revenir… Soudain voilà Steph le mec du fan club mon dieu c’est pas vrai j’ai oublié ma carte quelle connerie il dit que les filles du fan club peuvent rentrer dans 30 minutes je me mets quand même dans leurs files. Il arrive je lui demande si je peux rentrer il me dit sans carte non je le supplie lui dit que je l’ai oublié mais rien a faire je pense entre moi-même il ne me laissera pas rentrer. Il contrôle toutes les filles puis il tourne le dos fait mine de ne pas regarder et je passe ouf je l’ai échappé belle je ne sais pas s’il l’a fait exprès !
J arrive et je me place devant le micro impossible de chercher Françoise maintenant c’est trop tard je me retourne à droite et à gauche et je reconnais 2 filles qui étaient à Maubeuge et à Bruxelles l’une d’elle est seule aussi alors on discute elle est très sympa.
Il est 19h30 c’est parti première partie un groupe d’arabes moi j’aime cette musique quand je ferme les yeux je me vois en Tunisie avec tous mes copains mais beaucoup autour de moi n’apprécie pas.
Le temps passe vite car j’aime cette musique il est 20h45 ils partent et voici des clown qui nous jettent des ballons et de l’eau pour faire passer le temps le temps qu’on enlève les instruments et qu’on installe ceux de Noa.
Puis voilà Noa ça musique est belle mais pas assez entraînante personne ne bouge on est comme des piquets et on l’écoute moi je connais aucune paroles oh que c’est long j’en ai marre je veux Bruel j’ai mal partout parce que j’arrête de bouger quand il serra-la ça ira mieux...
Il est 22h45 revoici les clows mais cassé vous laissez place à PB...
Voilà tous les instruments je les reconnais mais la dans les coulisses je le reconnais c’est mon p’tit chou FABRICE GSM en main nous regarde en ce marrant mais dépose ce GSM et installe toi à la batterie non de Dieu
ça y est on est dans le noir total c’est parti "Dans ma poitrine à cause de vous
j’ai le cœur qui bat tout fou tout fou" et moi donc mon cœur n’en peu plus...
Lumières ça y est il est la devant moi... Ce sont plus ou moins les mêmes chansons qu’a Forest tout son nouvel album sauf peur de moi, 3ans et demi d’amour et une chanson qui sert à rien + Casser la voix, place des grands hommes et qui a le droit + la chanson d’Aznavour et et Marre de cette nana la il nous fait la première version qu’est ce que vous voulez faire ce soir un cinéma ou la patinoire et si on se fessait une folie... Et la je n’ai pu me retenir et j’ai crier OUI mais il m’a entendu il s’est arrêté de chanté il nous a regardé et toutes les filles m’ont montré du doigt alors il m’a fait je sais pas comment expliquer... Il a fait STST avec sa bouche vous voyer ce que je veux dire... puis il a fait non de la tête puis j’ai une droit à un grand sourire... J’étais au paradis lui qui me fait un sourire à moi seule oh mon dieu je vais tomber la... Puis quand il nous à fait ses chansons des années 20-30 avec le béret et la c’est Fabrice qui m’a fait un sourire...
Comme disais si bien Cox moi aussi maintenant je peux mourir un sourire de chacun des frères je ne pouvais espérer mieux ils sont trop chou c’est 2 la.
Il a eu très dur de repartir tout le monde chantait qui a le droit pour qu’il revienne en chanté une autre mais il est revenu avec tous les organisateurs et la on savait que c’était fini... Ils avaient un accord avec les riverais pour finir le concert à 1h30 et pas plus tard dommage on l’aurait bien gardé !!!
Voilà plus qu’une chose à ajouté vivement Montréal
Valérie (Liège, Belgique)
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Spa, 23/07/00 (2)
Le premier concert a commencé vers 19h30 : un chanteur de rai, belge, Mousta Largo a mis de l'ambiance parmis les 9 ou 10000 personnes présentes (c'était complet), dixit les organisateurs. Il était visiblement très heureux de revenir à Spa et nous a appris à danser façon "arabe" (dixit lui-même) et la salsa : on s'est bien marrés :-)
Vers 21h, Noa est arrivée (c'était ses premières Francos de Spa), après une entracte d'une demi-heure qui nous a permis de nous assoir quelques instants, un peu les uns sur les autres ;-) La troupe de théâtre est venue sur scène pour jouer à la baballe avec nous; le dilemne du moment était de savoir s'il fallait boire l'eau, très fraîche et extraite des sources de la région, sachant que :
1- on mourrait de soif
2- on attendait depuis longtemps dehors et il restait encore 2 concerts avant de pouvoir faire la pause pipi !
Certains n'ont pu résister... pour leur plus grand malheur ;-)
Noa est arrivé un peu craintive pour le 2e concert du soir, puis s'est complètement lâchée, dansant comme une folle sur scène et jouant du tam-tam à en tomber ! Moment magique avec des musiciens géniaux !
Elle a eu la gentillesse de nous parler en français :-)
Mais il faut bien l'avouer... on attendait tous et toutes Bruel...
Encore une demi-heure d'attente (c'était de plus en plus difficile de s'assoir car la foule se resserrait), et puis la troupe de théâtre, revenue une dernière fois pour nous dire au revoir, nous a laissé avec Monsieur Bruel...
Il est arrivé vers 23h10 (10' de retard ;-), en commençant - comme à son habitude - par "Voulez-vous ?" : public un peu timide, j'étais la seule à chanter dans mon coin; là je me suis dis qu'on allait avoir du mal !
Mais tout d'un coup la fatigue s'envole et on oublie les jambes lourdes et le mal de pieds qui nous a fait tant râler !
Le "décor-porte" avait disparu. Après un "Spa, nous voilà", il a enchaîné sur "Place des grand hommes" : et là, oh surprise, le public a littéralement explosé !!! Lui aussi a été surpris : certes il a l'habitude de voir chanter le public, mais ce qui était magique à ce moment-là, c'est qu'entre les 2 premières chansons, la tendance s'est complètement inversée : on est passé d'un public normal, à un public qui a le fameux petit truc en plus, qu'on ne sait pas expliquer et qui n'est pas présent partout... mais ce soir-là, il était là :-))) Mention spéciale au public belge !!!
J'ai été très étonnée par le jeune couple qui était à côté de moi : le jeune fille était fan de Bruel, mais c'est son copain qui connaissait toutes les chansons par coeur, y compris les plus récentes, versions scènes :-)
Il a enchaîné sur "Bouge !", puis sur "J'te l'dis quand même" après nous avoir rappelé que c'était à Liège que tout avait commencé (je pense qu'il parlait de la ferveur qui existe quand il chante cette chanson sur scène), ville proche de Spa.
PB nous a fait remarqué que l'endroit était "magique" : c'est vrai qu'en plein jour, on voyait un hôtel de ville banal; mais dès que la nuit est tombée, il y avait un jeu de lumières magnifique ! Et des briquets allumés très loins au fond de la place... puis enchaînement sur "Juste avant, "Au bout de la marelle" (toujours très impressionnant sur scène), moment émotion avec "J'te mentirais" et "Nunca Mas"... S'ensuivent "Alors regarde" (avec un morceau de violon génial de Lionel), puis "Elie" et le medley années 30 : et là, oh surprise, je suis la seule de mon coin à connaître quelques paroles; bon c'est vrai que je suis entourée de belges, mais je pense que ce genre de chansons fait quand même partie de leur patrimoine ! Ils se sont heureusement rattrapés sur la "Java bleue" ;-)
Enchaînement sur les rencontres grands-pères / grands-mères pour arriver... "Au café des délices", repris par tout le monde avec une tentative d'application de la danse apprise quelques heures plus tôt par Mousta Largo, lequel est d'ailleurs venu faire les choeurs arabes de la chanson (il était visiblement impressionné par la ferveur du public ; c'était bien les mêmes personnes, mais l'ambiance n'était vraiment pas comparable, il l'a bien compris :-).
A peine le temps de reprendre son souffle (ils nous a cassé les voix avec son "Habibi Yalil" accéléré), avant d'enchaîner sur... "Casser la voix" : mémorable; personnellement je ne me souviens pas avoir entendu cette chanson chantée aussi bien par le public dans un concert (ils nous a d'ailleurs fait remarqué à la fin du spectacle que nous avions été très très bons sur cette chanson !)... émotion différente mais tout aussi vivace sur "Tout s'efface" (bizzarement le public connaissait par coeur cette chanson, alors qu'elle a un style très sobre)... et là première vraie frayeur : il nous fait un au revoir de la main... étant donné que c'était un Festival, on pensait que ça serait plus court qu'un concert traditionnel, mais allait-il pas déjà partir ? D'autant plus qu'il avait déjà présenté les musiciens... :-/
Après un long rappel du public (il adore se faire désirer ;-), on a chanté "Décalé".... enchaînememt sur "saudade" alias la nostalgie... pour arriver à son premier amour et les parents (de la jeune fille) qui ne l'aimaient pas (comment peut-on ne pas l'aimer ;-) ?). Puis il a chanté (et joué, parce qu'il joue comme un acteur sur cette chanson) "Je n'ai rien oublié", reprise de la chanson de Charles Aznavour.
Et là, il commence à nous dire que "bon, ben c'est fini"... hurlements désapprobateurs du public. "Mais c'est ce qu'il m'ont dit derrière" nous a-t-il lancé (et oui, n'oublie pas que qui dit Festival dit Organisation... et organisateurs !).
"Nooonnn !" (public)
"Mais si euh... d'abord parce que c'est pas un concert comme les autres..." s'ensuit un speach sur les Francofolies : "vous vous êtes bien amusés ? vous avez vu de beaux artiste ?"... il en a rajouté une couche en nous disant que d'autres artistes devaient passer après lui, donc qu'on devait arrêter le concert... faisant mine d'oublier que c'était le dernier artiste à passer car les Francos se terminaient le soir même :-)
"Ah bon, j'suis l'dernier ? Alors ça veut dire qu'après moi y'a plus de festival...."
"Ouuui"
"Pour cette année ;-)" et puis enchaînement inévitable.... et "non évité" sur .... "J'avais dit que j'parlais pas de football ce soir".... bien sûr il s'est fait huer... enfin dans mon coin j'étais la seule à hurler de joie (là je dois avouer que je me suis fait repéré, de part mon isolement parmis la population belge) quand il a précisé (pour ceux qui auraient oublier) que la France avaient gagné la coupe d'Europe... mais il s'est rattrapé en disant que les belges avaient une bonne équipe et qu'ils lui avaient fait perdre beaucoup de "pognon" car il les avait pronostiqué dans le "carré"... et de finir en disant qu'on avait vengé leur honneur (ben là les belges étaient pas d'accord... on entendait des "facile en payant"...). bah, on va pas leur en vouloir, les pauvres ;-)
Ce qui ne les a pas empêché, un peu plus tard, de faire un rappel avec des "1,2,3...0" (sympas et pas rancuniers :-).
S'ensuit une hilarante histoire de 4L, partagée pendant une "tournée mondiale de la France" avec Gégé Presgurvic, les musiciens, les techniciens... et le public! Début habituel de "Marre de cette-nana là" : un peu vaseux parce qu'il nous refait le coup de "ah mais non, c'est pas ces paroles"... hors de + en + de personnes connaissent les nouvelles "vraies paroles"... "tiens si on s'faisait une folie... guilis guilis guilis toute la nuit"... puis vient le tour du "pop" : trop nul, je n'en ai jamais entendu un aussi nul (lui non plus je pense). Au bout de 3 essais (le 2e était réussi mais il a voulu continuer), après nous avoir fait dire qu'on était nuls sur ce pop (il arrive à nous faire dire des trucs qu'on ne voulait pas dire !) on est arrivé un à gros pop... puis enchaînement traditionnel avec la "Traviata" (bcp mieux chantée, par lui, que lors des précédents concerts que j'ai pu voir)... "mais elle ne m'a pas cru, elle m'a pris pour un mythomane; elle m'a dit qu'elle n'en pouvait plus... qu'elle ne me trouvait pas normal... sur quoi je n'pouvais pas lui donner tort..." (s'il le reconnait ...)
etc... Et puis second départ; là j'ai été très surprise des rappels : jamais je n'en ai entendu d'aussi forts et prolongés...
tout le monde chantait "qui a le droit ?"... sans lui !
Il est finalement revenu pour chanter "Elle voulait tout" (ponctuée de phrases amusantes) et "Qui a le droit ?"; je pense qu'il a du discuter des "prolongations" avec les organisateurs... il a remercié les riverains avec des "ils veulent dormir eux, pas vous ?" (certains regardaient le spectacle de leurs fenêtres)...
Le problème, c'est que les rappels étaient de plus en plus pressants... Il est revenu nous dire que là il ne pouvait plus prolonger (en tout cas c'est sympa de nous l'avoir dit lui-même), car il était déjà très tard... il avait l'air très désolé car le public était vraiment très chaud...lui aussi d'ailleurs ! Il a promis de revenir très vite aux Francos de Spa (c'était sa première fois) et a laissé la place aux organisateurs... que personne n'a écouté parler car tout le monde chantait encore "Qui a le droit ?" ne voulant pas croire que c'était déjà terminé :-(
Et puis les lumières se sont rallumées... au final 2h15 exceptionnelles, abrégées par des organisateurs sans doute obligés de respecter des horaires (ah, si les riverains n'avaient pas été là...). Un concert exceptionnellement long pour un festival je crois (Noa n'était restée que 1h20, avec un rappel qu'elle a "volé" aux organisateurs)... qui ravive d'autant plus ce sentiment d'inachevé... s'il avait pu rester, ce concert serait resté dans les annales, c'est sûr !!!
Les jeunes mecs et nanas de la sécurité semblaient tout aussi conquis que le public... et la question se pose : combien de temps avant le prochain concert, le même en apparence et pourtant à chaque fois si différent... ?
Sandra (France)
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Spa, 23/07/00 (1)
Waouh! Bruxelles c'était fort, mais là c'était encore mieux... moins long certes (2 bonnes heures qd même pour un festival!) mais chaud, très chaud comme ambiance!
Chouette chouette chouette !
Domi (Liège, Belgique)
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