Note : La publication de textes sur ce site n'a aucun but commercial. Il s'agit simplement de rendre hommage à leurs auteurs et interprètes. Si la présence d'un de ces textes vous pose problème, n'hésitez pas à me le signaler. Je le retirerai, avec regrets, le plus rapidement possible.

Eddy Mitchell

Toujours un coin qui me rappelle

Paroles et Musique : ?

Je marche seul le long des rue où nous allions tous deux avant.
A chaque pas je me souviens comme on s'aimait auparavant.

Comment pouvoir t'oublier,
Il ya toujours un coin que me rappelle.
Toujours un coin que me rappelle.
Je suis né pour t'aimer,
Et je serais toujours ainsi.
Tu restes l'amie de ma vie.

Quand l'ombre vient mon pas m'entraîne, où l'on allait danser le soir.
Je te revois là m'embrassant et serrant fort tous mes espoirs.

Comment pouvoir t'oublier,
Il ya toujours un coin que me rappelle.
Toujours un coin que me rappelle.
Je suis né pour t'aimer,
Et je serais toujours ainsi.
Tu restes l'amie de ma vie.

Et si ton coeur regrette un jour, ce grand amour que l'on vivait.
Reviens alors dans cette endroit où l'on allait et j'y serais.

Comment pouvoir t'oublier,
Il ya toujours un coin que me rappelle.
Toujours un coin que me rappelle.
Je suis né pour t'aimer,
Et je serais toujours ainsi.
Tu restes l'amie de ma vie.

Je n'aimerais personne d'autre.
Je ne t'oublierais pas pour une autre.
Tu restes l'amie de ma vie.



Jeanne Moreau

le Tourbillon

Paroles Musique : ?

Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjola.

Elle avait des yeux, des yeux de paille
Qui m' fascinaient, qui m' fascinaient.
Y avait l'ovale d' son visage pale
De femme fatale qui m' fut fatal. (bis)

On s'est connu, on s'est reconnu,
On s'est perdu d' vue, on s'est r'perdu d' vue.
On s'est retrouvé, on s'est réchauffé
Puis on s'est séparé.

Chacun pour soi est reparti
Dans l' tourbillon d'la vie.
Je l'ai revue un soir aïe aïe aïe
Ca fait déjà un fameux bail. (bis)

Au son des banjos, je l'ai reconnu,
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais.

Je m' suis saoulé en l'écoutant.
L'alcool fait oublier le temps.
Je m' suis reveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant. (bis)

On s'est connu, on s'est reconnu.
On s'est perdu d' vue, on s'est r'perdu d' vue.
On s'est retrouvé, on s'est réchauffé
Puis on s'est séparé.

Chacun pour soi est reparti
Dans l' tourbillon d' la vie.
Je l'ai revue un soir ah la la
Elle est retombée dans mes bras. (bis)

Quand on s'est connu, quand on s'est reconnu,
Pourquoi s' perdre de vue, se reperdre de vue ?
Quand on s'est retrouvé, quand on s'est réchauffé,
Pourquoi se séparer ?

Alors, tous deux, on est r'parti
Dans l' tourbillon d' la vie.
On a continué à tourner
Tous les deux enlacés. (ter)



Claude Nougaro

Toulouse

Paroles Musique : ?

Qu'il est loin mon pays, qu'il est loin
Parfois au fond de moi se ranime
L'eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes
Ô mon pays, ô Toulouse, ô Toulouse

Je reprends l'avenue vers l'école
Mon cartable est bourré de coups de poings
Ici, si tu cognes, tu gagnes
Ici, même les mémés aiment la castagne
Ô mon pays, ô Toulouse

Un torrent de cailloux roule dans ton accent
Ta violence bouillone jusque dans tes violettes
On se traite de con à peine qu'on se traite
Il y a de l'orage dans l'air et pourtant

L'église Saint-Sernin illumine le soir
Une fleur de corail que le soleil arrose
C'est peut-être pour ça malgré ton rouge et noir
C'est peut-être pour ça qu'on te dit Ville Rose

Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne
Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz
Est-ce l'Espagne en toi qui pousse un peu sa corne
Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz ?

Voici le Capitole, j'y arrête mes pas
Les tenors enrhumés tremblent sous leurs ventouses
J'entends encore l'écho de la voix de papa
C'était en ce temps-là mon seul chanteur de blues

Aujourd'hui, tes buildings grimpent haut
A Blagnac, tes avions ronflent gros
Si l'un me ramène sur cette ville
Pourrai-je encore y revoir ma pincée de tuiles
Ô mon pays, ô Toulouse, ô Toulouse