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Zermatt 11.12.2009 (1) Il y a parfois un désir qui s’impose à vous comme souhaité... C’est ce qui m’est arrivé le 11 décembre dernier, date à laquelle j’ai eu la chance de participer au concert privé de Patrick en Suisse. Le chemin pour parvenir jusqu’au chalet "enchanté" est long et sinueux... La neige imprimant les traces de mes pas, je m’aperçois bien vite que seule l’ambiance non statique de ce concert pourra redonner vie à mes orteils littéralement congelés ! Je marche en admiration dans ce village typique qu’est Zermatt. Il est lumineux et déjà décoré de mille feux pour les fêtes de fin d’année. Puis j’arrive devant le dit chalet. Déjà de nombreux invités attendent leur tour pour se faufiler au chaud, puis vient le mien, pour le plus grand bonheur de mes orteils ;-) Quelques escaliers en colimaçon, des tableaux en exposition, un bar déco-cosi puis au sous-sol la scène chapeautée de deux boules à facettes. C’est dans ce cadre que résonnent, en ce début de soirée, les premières notes de "Voulez-vous". Très rapidement Patrick comprend bien que nous voulons et il nous emmène alors sur le même chemin. Nous voyageons sur le fil de sa vie, passant de l’amour à l’amitié, de l’amitié à l’amour, s’encoublant sur les coups de gueule, les séparations ou les coups du sort... Romy l’accompagne dignement dans ce cadre idyllique et festif. De nombreuses anecdotes ponctuent cette sympathique soirée. Patrick nous parle de son ami Johnny qu’il verra le lendemain à Los Angeles. De sa rencontre la veille à Bercy avec son idole McCartney et de sa bonne étoile qui l’a conduit jusqu’à Paul, grâce à Paul ! Le genre de désir qui s’impose à soi comme souhaité...n’est-ce pas Patrick ? Il nous fait rire en tentant la rock’ n roll attitude avec le fil trois fois trop long de son micro. Nous parle anglais à la française, puis montre qu’il sait aussi le faire à l’américaine, probablement comme lorsqu’il se trouve autour d’une table de poker à Las Vegas. A un moment, il voudra même échanger son tabouret contre celui de Romy qui semble bien plus confortable, mais tout de même trop haut pour lui. Puis peu après, un spot se trouvant sur sa droite se met à fumer intensément. Elément qui a dû échapper à Patrick pris dans sa musique, mais pas à Romy qui se trouve juste à côté du coup fumant et qui avertit d’un signe l’éclairagiste qui mettra fin rapidement à ce spectacle. Il y a aussi eu quelques blancs qui l’embarrassent sur "Lequel de nous", puis plus de tracas lorsqu’il nous chuchote tout bas des "Je t’aime" sur "J’t’le dis quand même" Des pas de danse en cadence avec les lustres sur "L’amant de St Jean". Mais aussi de la sensualité avec "Lâche-toi" à fleur de peau. Les chansons s’enchaînent, s’enfuient sans qu’on puisse les retenir... Tout comme le temps, tout comme le vent... C’est sur les notes de l’amour que tout s’achève, avec une chanson des Beatles qu’il dédie à la femme qui l’accompagne dans sa vie aujourd’hui. Puis les lustres style "entre-deux guerres" se rallument déjà et c’est ainsi que je retrouve le froid et les quelques traces de mes pas que la neige a bien voulu me laisser... A une prochaine fois, sur d’autres routes, avec encore d’autres mots, au fil de votre vie Patrick... Merci pour ça... Val-CH (Suisse)(17.02.2010)
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