Patrick Bruel - 2 faces > PB - Chanteur > Tour 2006 > Colombes 03.10.2008 |
Colombes 03.10.2008 (2) Je vous fais donc le récit demandé, il s’adresse surtout aux gens qui n’iront pas voir le concert. Je déconseille fortement les gens qui iront de le lire...pour garder la magie. C’est sympa aussi d’essayer de deviner les chansons avec les quelques premières notes...Après vous faites comme vous voulez ...Je vous mets les commentaires généraux en gras pour que vous puissiez ne lire que cela !!! Donc, rendez-vous à la salle à 17h30 pour l’entrée club, s’il y a entrée club. Quelques personnes sont déjà arrivées, nous patientons à l’intérieur, il y fait plus chaud. Patrick répète nous l’entendons un peu... Stéphane prépare son merchandising, nous observons de loin, les articles proposés. Nous nous retrouvons entre fans, nous nous sommes déjà vues sur les tournées précédentes....on discute du programme de chacune sur la tournée, nombre de dates prévues, localisation, et puis on partage nos impressions, nos espérances, nos attentes sur cette tournée acoustique. Vers 18h30, Stéphane, Mireille, Marie Laure, viennent nous chercher, distribution des badges entrée club, ou vérification sur la liste puis on descends dans le bar. Stéphane nous place sur le côté et nous demande de rester là on va avoir une surprise. Patrick arrive, tendu...c’est la première et rien n’est prêt, il nous dit qu’il ne sait pas trop où l’on va...mais qu’on verra bien. Patrick se place au milieu de nous et Marie Laure prend une photo de groupe. Puis Patrick repart se préparer nous nous installons au bar pour patienter jusqu’à l’ouverture des portes pour tout le public. Vient donc 20h00, nous nous installons dans la salle. Je suis placée premier rang juste à côté, à droite du micro. Très bonne place pour voir les expressions de son visage, y’a que quand il sera au piano que je ne le verrais pas...mais c’est pas grave, au moins je le vois bien à la guitare !!! Les gens s’installent, la scène est dépouillée, simple, un piano, trois guitares, une douze cordes, une acier et une acoustique, un tabouret, un micro.......il n’y a pas que les chansons qui retrouvent leur quintessence, la mise en scène aussi, les lumières du spectacle sont sobres et donnent beaucoup de douceur à l’ensemble. Pas de jeu de scène...ou presque pas (il se déplace du tabouret- guitare au piano et du piano au tabouret.... mais à la fin une petite chorégraphie improvisée, et qui s’affinera sûrement au fil des dates...) et puis pas de jeu de lumière qui changent de couleur qui tournent ou clignotent, juste des projecteurs dans les blancs et jaunes et des rampes de spots sur le devant de la scène.... A 20h45 les lumières s’éteignent. Patrick rentre sur scène avec sa guitare, joue quelques notes puis s’installe sur son tabouret. Il commence par Voulez vous Déjà on ne sait pas si l’on doit taper dans les mains ou pas. On se posera la question au moins pendant les trois – quatre premières chansons. Ce qui nous vaudra d’être comparés à un pur sang par Patrick essayant de maintenir nos envies de bouger et vivre le spectacle comme les précédents. Puis vient Qui a le droit. Je me fais la réflexion qu’elle vient bien tôt cette chanson. Le public chante et c’est très joli. Le public chantera souvent mais surtout les plus connues, quand il fait reprendre on t’attendait, on n’entend presque personne dans la salle....le devant et le fond de la salle !!! Ensuite c’est au tour de je fais semblant. En fait Patrick lie les chansons par des transitions qui parlent de l’évolution dans le temps....d’abord on naît puis on grandit puis on va au lycée puis on se retrouve quelques années plus tard puis on a peur de s’engager puis on fini par s’engager en amour...et puis on dégage, dira t’il avec humour...La seule illusion à sa séparation.....avec plus tard la chanson d’Abba qui en dit plus long encore. Après je fais semblant, il lance son triptyque place des grands hommes, on t’attendait et puis pour la vie. Pour cette dernière il passe au piano. Ensuite c’est peur de moi puis j’te mentirais, la peur de l’engagement puis l’engagement raté parce qu’on ne dit pas toujours ce qu’il faut dire au bon moment. Ensuite c’est combien de murs et l’arrivée de "ou presque"...Pour ceux qui ne le verront pas Ou presque n’est autre que Romy, guitariste hors pair et qui pour cette tournée passera aussi au piano. L’interprétation de combien de murs est très forte, puissante par sa simplicité juste au piano et le renfort guitare derrière. Puis il repasse à la guitare. L’appart, demain (la chanson qu’il avait fait avec marie florence gros pour solidarité sida) et puis elle m’regardait comme ça... L’ambiance commence à être très chaude sur le fameux lâches-toi qui nous permet de nous lever avec l’autorisation de Patrick... Alors regarde pointe le bout de son nez mais version soft.... Puis après un peu en désordre, nous avons le droit à une chanson du groupe Abba, the winner takes it all, je n’avais jamais fait attention aux paroles de cette chanson que je connais pourtant bien, mais elles sont plus que troublantes. Une nouvelle chanson écrite en collaboration avec Félix Gray, "Lequel de nous". Le café des Délices et Marre de cette nana sont deux chansons phares pour la bonne ambiance, sur lesquelles nous pouvons encore nous lever. Il y a aussi Décalé mais je ne sais plus trop à quel moment. Le premier rappel se fait sur J’te l’dis quand même à la guitare et le second sur Casser la voix au piano, ça fait bizarre au début mais finalement ça lui donne un côté plus doux mais qui garde l’impact des paroles. Au concert des mureaux , elle rendait super bien. Une autre nouvelle chanson, Où sont nos repères. Magnifique, enfin de mon point de vue, en collaboration avec Gérard Presgurvic. Le concert s’achève sur Vous, pour nous remercier Nous.... Les lumières se rallument et la première est déjà terminée... Voilà. Le récit tel que j’ai pu vivre le concert. Les concerts de Longjumeau et des Mureaux sont en tous point semblables à celui là sauf l’ambiance dans la salle qui change et les entrées club.... Nous n’avons pas pu avoir d’entrée club à Longjumeau parce que la salle à ouvert les portes trop tôt au public alors que Patrick venait de demander à Stéphane d’aller nous chercher pour assister aux repets.... Aux mureaux, nous avons pu assister aux repetitions. Il a tenté adieu à la guitare, retravaillée combien de murs avec son guitariste entre autres. Sabine (92, France)(10.10.2008)
|
Colombes 03.10.2008 (1) Colombes, première date de la tournée... Comme a dit Patrick, les autres dates seront différentes, il changera certaines choses mais la première, on s’en souvient ! On arrive à la salle vers 17 heures. Il n’y a presque personne, on a peu d’infos. Faut-il attendre dans le hall ou devant l’entrée des artistes ? Le froid nous fait pencher pour la première solution. On sait que Patrick était déjà là, on a vu sa voiture devant l’entrée des artistes mais dans le hall, on en a la preuve... Du hall, nous entendons les répétitions : "l’appart" (chouette), "j’suis quand même là" (j’adore). C’est très gai de papoter avec les copines (Isabelle, Fran) avec la voix de Patrick au loin... On savoure ! On savoure moins l’antipathie de la dame à l’accueil qui a très peur qu’on force les portes et qu’on se jette sur Patrick. No stress m’dame, nous sommes de grandes filles bien élevées, il n’y aura pas d’outrage aux bonnes mœurs ce soir au théâtre de Colombes. Stéphane arrive (très sympa – de très bonne humeur). Il nous demande comment on va, s’étonne qu’on vienne de si loin (si tu savais, on a fait bien pire ;-) ). Il ne sait pas si nous pourrons assister aux balances mais nous nous doutions déjà que non. Une première c’est particulier, stressant. Vers 19 heures, arrivent dans le hall Mireille et Marie Laure qui distribuent les pass et vérifient les cartes. Il n’y a eu aucun souci de liste. Nous descendons les marches qui nous mènent au bar et Stéphane nous dit de ne pas bouger, que nous aurons une surprise... Belle surprise... Patrick himself arrive, très très beau (mais si, c’est objectif). Il fait une photo de groupe (ne me cherchez pas j’étais tout derrière et on ne me verra pas), il demande à Marie-Laure si elle a bien tout le groupe et nous dit "je ne sais vraiment pas où on va ce soir". Il explique qu’il ne sait même pas encore vraiment l’ordre des chansons... Mais moi j’aime bien quand il est perdu, qu’il se plante dans les paroles des chansons, quand il rit de lui-même et qu’il improvise... Lui est parfait et nous on ressemble je pense à une quinzaine de carpes. Heureusement l’une de nous bouge finalement pour lui donner un cadeau pour ses enfants, il remercie et promet de le leur donner demain en mains propres... 20 heures, la salle se remplit... un peu, beaucoup. On se demande si tout le monde aura une place assise mais finalement oui. 20 heures 40’, Patrick entre en scène, seul... ("ou presque" arrivera plus tard ;-) ). Il apparaît, guitare en bandoulière sur "Voulez-vous" et la magie opère. Il enchaîne avec "qui a le droit", toujours magnifique, parle de son parcours qu’il va nous chanter et donc après l’enfance vient "je fais semblant"... Puis, les années lycée, les retrouvailles "on s’était dit rendez-vous dans dix ans", "on t’attendait", "pour la vie"... l’histoire est reconstituée. Patrick éclate de rire car nous ne sommes pas accordés, on tape dans les mains en décalé, certains fort, d’autres doucement, on chuchote, d’autres crient, certains sur un rythme lent, d’autres plus rapide... Bref on cherche notre place, lui aussi... Un concert acoustique ce n’est pas Forest National ! Dans le désordre, il me semble qu’il a chanté "l’appart" ; "décalé" (je ne suis plus certaine) ; "combien de murs" ; il évoque son année difficile sur un plan personnel en chantant "j’te mentirais" ; "casser la voix", "demain", "le café des délices", "est-ce que tu danseras avec moi", "elle m’regardait comme ça", "alors regarde". J’en oublie c’est sûr... Il nous chante ensuite une nouvelle chanson née de la collaboration avec Félix Gray. Magnifique chanson. Un vrai coup de foudre pour moi. Un chef d’œuvre. Dès la première écoute, j’adore. Il chantera une autre nouvelle chanson en fin de spectacle écrite par Gérard Presgurvic (ça s’écrit comment ?)... Elle est belle aussi, mais je devrais l’entendre plusieurs fois... Vivement Béthune. J’allais oublier (désolée c’est long) mais si je n’en parle pas, mon mari ne me parlera plus pendant une semaine... l’identité de "ou presque"... Un jeune guitariste très très talentueux et inconnu (pour moi). Une belle complicité les unissait. "Ou presque" vaut la peine d’être écouté et connu. Les rappels "j’te l’dis quand même" ; la chanson du film "mamma mia", "marre de cette nana là" et............... "Vous"... Il salue, la salle est debout (évidemment), il remercie le public de l’avoir suivi dans cette aventure qu’il a imaginée en mai seulement, remercie toute son équipe (pour une fois qu’il peut les citer tous plaisante-t-il). Il a l’air heureux d’être là, il plaisante, parfaitement à l’aise. Les lumières s’allument, le théâtre se vide et nous nous dirigeons vers la sortie des artistes. Une heure d’attente avant qu’il ne sorte, manteau noir, chapeau (pour un peu il m’aurait fait peur). Il signe quelques autographes. Nous sommes en retrait mais nous le voyons très bien. Il prend son temps puis finalement, s’installe derrière le volant de sa voiture et s’en va (oserais-je dire en brûlant un feu très très orange euh rouge en fait. Oups). Sophie (Bruxelles, Belgique)(04.10.2008)
|