Vos récits de concerts - Tournée 2000-2001 (21 Juillet 2001)
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Sion, Stade de Tourbillon, 21 juillet 2001. (3)
Enfin le voilà arriver ce 21 juilet je l'attendait depuis Paris le 5.04.01 avec impatience , nous sommes arrivées vers midi il n'y avait pas encore beaucoup de monde alors nous sommes allées manger et nous sommes revenues vers 14h vers l'entrée du club, là il y avait quelque fan du club, nous avons fait quelques connaisances échanger quelques adresses puis nous avons attendu,
Vers17h45 Stephane est venu nous chercher mais il y avait un problème car la balance se passera sans Patrick (retardé par un avion) alors nous sommes rentrés dans le stade et nous sommes allée gagner nos places et nous avons attendu,
vers 20h le concert à démarer, vers 20h45 Julie Zenatti est monter sur scène et nous a donner un beau spectacle quelle voix! puis pendant qu'elle chantait nous avons vu Patrick arriver il nous a fait signe de la main puis a disparu derrière la scène.
Vers 22h il est enfin arriver et là c'était parti pour 2h et demi de concert (il était déchaineé) comme nous tous d'ailleurs c'était grandiose de le voir sur une aussi grande scène et devant autant de personne ,pour ma part j'était dans les tribunes donc assez loin de la scène mais heureusement ily avait l'écran géant alors c'est comme si nous étions tout près nous pouvions voir toutes les expressions de son visage et les quelques larmes qui coulaient sur ses joues de temps en temps au fil des chansons pour finir avec A toute à l'heure ou nous avons pu voir toute son émotion..Quelque chose m'a beaucoup touchée car il a dit qu'il adorait la Suisse et il était content de finir sa tournée chez nous.Pour ma part je viens de Neuchâtel mais je suis allée le voir partout en Suisse puis bien sûr à Paris le 5 Avril 2001 c'était mon cadeau d'anniversaire.J'attendrai avec impatience le 13 septembre pour aller le voir à Divonne.
je voudrais remercier Françoise pour ce site il est génial je ne pourrais plus m'en passer.Et bien sûr MERCI Patrick.
Nathalie (Neuchâtel, Suisse) (09.08.01)
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Sion, Stade de Tourbillon, 21 juillet 2001. (2)
J'attendais se moment depuis Paris le 5 avril 2001. Le temps fût long pour arrivé au 21 juillet, mais ça c'est mieux passé que pour l'attente entre les précédents concerts, car cette fois si l'on ressentait le besoin de si plonger et bien on avait le DVD.
Pour en revenir à Sion, l'attente c'est très bien passé, on en a profité pour faire quelques connaissances. J'en profite pour faire un coucou à Sandra et Jeannot, à Monique qui nous dit avoir fait 13 heures de route pour venir, à Nathalie et Stéphanie, à Sonia venant de Paris.
Quand à moi qui suis une fan depuis le début, j'ai ma soeur qui ma suivit dans ma passion ainsi que ma meilleure amie. J'avais une autre amie, qui disait de moi que j'étais pas bien d'aller à tous ses concerts et bien figurez-vous que maintenant c'est elle qui ne peut pas attendre pour voir et revoir le DVD.
C'était son premier concert de PB et en sortant elle m'a avouée "t'avais raison, ces concerts son magnifique, il a une de ses prestances sur scène, aie,aie,aie...".
C'est vrai qu'il a été très bien, comme à son habitude. Ses larmes, ses sourires, son blabla tous nous a ravie. Malheureusement le temps passe beaucoup trop vite et la fin arrive toujours trop vite. Mais il faut bien une fin et l'on repart remplie d'espoir, de bonheur, de force et de rêve. Mais vivement Divonne. Alors à bientôt à tous
Mymy (Fribourg, Suisse) (02.08.01)
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Sion, Stade de Tourbillon, 21 juillet 2001. (1)
Ce samedi 21 juillet restera, je crois, longtemps gravé dans ma mémoire, comme dans celles des 15'000 fans présents ce soir-là pour Patrick Bruel. Cela faisait 110 jours exactement que j'attendais ce concert, l'attente fut heureusement bien récompensée...
Marie-Laure, une de mes correspondantes, était arrivée chez moi le 19 juillet, soit jeudi soir. Nous avions en effet décidé de passer ces dernières heures d'attente ensemble. Quand enfin le jour J arriva, l'excitation était à son comble pour nous deux : nous ne réalisions pas encore vraiment que ce soir-là, nous reverrions notre idole en chair et en os...
Ce fameux samedi matin, nous occupâmes la plupart de notre temps aux préparatifs de la soirée qui nous attendait. Ce serait en effet notre premier concert dans un stade, et ce n'était pas rien ! Durant toute la semaine il avait plu, et pourtant en ouvrant nos volets au réveil, nous avions découvert un soleil radieux. La journée ne pouvait donc pas mieux commencer...
Vers 13h30, Nathalie, une amie, arriva. Ce soir elle allait découvrir Patrick avec nous, puisque j'avais gagné quelques jours auparavant une invitation que je lui avais offerte. Quand sonnèrent 13h45 et que tout le monde fut prêt, nous partîmes pour Sion. La route allait être longue, ce fut à 15 heures que nous arrivâmes au Stade de Tourbillon, stade à première vue très impressionnant.
Inutile de dire qu'il ne fut pas facile de trouver la file d'attente du fan-club, puisqu'il y avait des entrées de chaque côté du stade. Finalement je rencontrai Eva, peut-être par chance, et ce fut comme ça que l'on s'installa toutes avec elle et son amie. Quelques minutes plus tard, Stéphanie arriva, accompagné de Michael Drieberg, PDG de Live Music Productions (qui m'accompagna d'ailleurs à l'Ile Maurice). Immédiatement nous nous dirigeâmes vers Stéphane qui nous annonça que nous n'aurions pas de répétitions avec Patrick, ce dernier étant toujours en Corse, sans avion pour l'instant. (la compagnie Air Littoral étant en grève !!!) Nous prîmes donc notre "mal" en patience et retournèrent nous installer à même le sol, ce jusqu'à 16h15 environ.
A ce moment-là, allez savoir pourquoi, tout le monde décida de faire une file d'attente devant les portes (nous étions jusque là complètement dispersés), en plein soleil. Nous avons donc suivi le mouvement, pour patienter encore jusqu'à 17h30. C'est là qu'on aperçut Stéphane qui se dirigeait vers nous... Alors que l'on pensait pouvoir enfin rentrer dans le stade, on apprit que notre "cher" Stéphane voulait simplement aller vendre des programmes dans le public ! Tout ça ne fut donc qu'une fausse alerte et le club commença alors à s'impatienter... Lorsqu'un organisateur s'approcha de nous, quelqu'un en profita pour lui expliquer la situation, et notamment le fait qu'on doive rentrer avant le reste du public. On nous dit alors que Freddy allait venir nous chercher, et pourtant il n'en fut rien. Déjà nous entendions Julie Zénatti répéter, au moins "elle" était là.
Aux alentours de 17h45, Stéphane revint enfin vers nous. Contrôles des cartes de membres, fouilles des sacs (mon appareil étant caché, personne n'y a rien vu...), et enfin nous rejoignîmes le devant de la scène à la course. Résultat : deuxième et troisième rang, juste en face du micro. La balance se faisait avec le groupe Core 22, puis arrivèrent les musiciens de Patrick, qui répétèrent "Juste Avant", le temps de quelques minutes seulement. Bientôt, j'aperçus Nathalie Nicolier, une de mes correspondantes qui allait voir Patrick en VIP, pour ensuite dîner avec lui. Quelques signes, et puis elle rejoignit les coulisses, accompagnée de son voisin, un proche de John Woolhof.
Et puis le reste du public arriva par vagues. Je fus très étonnée d'y voir mon professeur de physique (!!!), qui accompagnait sûrement son amie. Au fur et à mesure que le stade se remplissait, chacun s'assoyait à même le sol, certains mangeant, d'autres bronzant... Avant 20 heures, nous avons énormément bu à cause de la chaleur, mais aussi mangé de manière à tenir le reste de la soirée, et surtout et toujours patienté...
Enfin, vers 19h55, le groupe Core 22 monta sur scène, tentant de faire monter l'ambiance tant bien que mal. Quelques titres bien rythmés et le public s'enflamma pour une demi-heure de folie. Deux écrans géants retransmettant le spectacle, l'ambiance était garantie.
Après Core 22, le temps de procéder à quelques changements d'instruments, Julie Zénatti arriva à son tour, alors que sonnaient 20h45.
Julie interpréta six titres, puis revint en rappel, (alors que nous buvions du thé froid !!!) afin de nous chauffer la voix avec "Si je m'en sors". Le public au début pas très intéressé a finalement succombé au charme de l'artiste, qui recevra une véritable ovation, pour quitter finalement la scène aux alentours de 21h15.
Dès ce moment-là, alors que le soleil s'était couché derrière les montagnes et tandis que nous profitions de cette "petite" pause pour nous rafraîchir de boissons fraîches distribuées par la sécurité, le public commença à appeler Patrick, tantôt en interprétant "Qui a le droit", tantôt en criant les fameux "Pa-trick" ! Sur la scène, les techniciens ne paraissent pas pressés. Ce fut vers 21h45 seulement que les musiciens rejoignirent leur place pour entonner les premières notes de "Juste Avant" quelques minutes plus tard. Lorsque Patrick fit son entrée sur scène, le public était déchaîné et reprit dès le début les paroles de la chanson. A côté de moi, Marie-Laure n'en croyait pas ses yeux, il lui aura bien fallu quelques minutes pour réaliser ce qui lui arrivait, même si c'était son quatrième concert de Patrick, tout comme pour moi.
Patrick enchaîna alors avec "Au bout de la marelle" et "Alors regarde", souriant, dansant et surtout nous faisant chanter, crier et participer... Il m'aura paru heureux, lui autant que nous.
Après ces trois premiers titres, Patrick salua le Valais et la Suisse, nous remerciant pour cette tournée et ces passages dans notre pays. Il en profita aussi pour nous demander de nous retourner d'un demi-tour, afin de découvrir le magnifique paysage des montagnes et du ciel bleu nous entourant et retransmis en même temps sur écrans géants. Il poursuivit ensuite avec "J'te l'dis quand même" (cf. "j'sais bien que j'vous l'ai trop dit, mais j'vous le dit quand même, feeeeeeemmmmes, je vous aimmmmmmmmme...), "Une chanson qui sert à rien" et "Décalé", chanson sur laquelle nous aurons eu droit à une chorégraphie de Patrick et de ses violonistes, Karen et Mathilde, chorégraphie qui aura fait monter l'ambiance de quelques degrés supplémentaires encore... Suivirent ensuite "Pour la vie", "Casser la voix" (titre sur lequel Patrick nous aura applaudit après notre performance vocale !!!) et "Combien de murs".
Patrick entonna alors les premières notes d'"Elie", après nous avoir longuement parlé de cette chanson et surtout de ce qu'elle représentait pour lui. Quelques hystériques se feront vite calmer par l'artiste lui-même, Patrick leur faisant simplement signe de se taire. Après les premières phrases du titre, malheureusement, il se trompa dans les paroles... Ce fut ce moment que je choisis pour fixer l'écran géant qu'occupait son visage... Patrick avait les yeux rouges, et quelques instants plus tard des larmes se mirent à couler le long de ses joues. Pour moi ce fut un moment horrible, voir pleurer son idole le temps d'une chanson...
Patrick prit heureusement quelques minutes pour sécher ses larmes et se calmer, avant d'enchaîner avec le fameux medley retro (cf dans "Le petit vin blanc" : "... quand les filles sont belles, du côté du Valais") et "Le café des délices", sur lequel nous aurons eu droit aux prouesses vocales de l'artiste, prouesses que l'on devra répéter tant bien que mal, jusqu'à se faire "humilier" ! (cf : "je ne savais pas que les Suisses chantaient si bien en arabe !")
Suivirent alors "Lâche-toi", une version très rythmée sur laquelle Patrick nous aura démontré une fois encore ses talents de danseur, jouant tantôt avec ses musiciens, tantôt avec son public, nous faisant sauter en l'air !!! Et puis arriva "Tout s'efface", dernier titre avant la première sortie de scène. Bientôt le fameux "Rien ne s'efface" fut prononcé, il était 23 heures.
Les rappels commencèrent alors. Après plusieurs minutes, Patrick revint avec "Place des grands hommes" et sous une véritable ovation, déchaînant les 15000 personnes présentes dans le stade. Il enchaîna ensuite avec "J'te mentirais" (le seul titre qu'il aura interprété au piano ce soir-là), puis arriva la nouvelle version de "Marre de cette nana-là", version vraiment très originale, très rythmée, où une fois de plus Patrick nous aura fait participer, juste avant de se lâcher en compagnie d'une ravissante mauricienne.
Et puis Patrick continua les rappels avec "Qui a le droit", où le temps de quelques minutes il sera devenu notre public, les yeux brillants d'émotion.
"Elle voulait tout" poursuivit le spectacle, de ses habituels gags et anecdotes. (cf. "je peux vraiment tout faire de vous", danse...) Bien sûr nous aurons eu droit aussi au fameux discours concernant nos accompagnateurs pressés de s'en aller (cf. "on se les gèle dans ce stade !"), un one-man show toujours aussi irrésistible.
En avant dernier rappel, Patrick nous aura offert "Can't help falling in love with you" (cf. "ce titre représente au mieux la liaison qui nous lie depuis le début..."), un titre vraiment magnifique. L'émotion est à son comble, il est minuit déjà.
Patrick revêtit soudain sa veste, il paraissait avoir froid alors que nous transpirions à grosses gouttes ! Il remercia alors les musiciens, les embrassa, remercia aussi Freddy pour toute la tournée, la technique, et nous, le fan-club, qu'il pria au reste du public d'applaudir pour toutes les dates que l'on faisait afin de le soutenir dans ses meilleurs et dans ses pires moments.
Il nous confia alors que cette soirée resterait pour lui encore longtemps gravée dans sa mémoire comme un événement (cf. "et ne croyez pas que je dis ça tous les soirs car pour une fois ce n'est pas vrai, je le pense sincèrement"), réussir à faire d'un stade une salle aussi intime... Il nous promit de refaire bientôt des stades, peut-être même le Stade de France en ouverture de tournée, selon ses dires !
Le spectacle se termina sur "A tout à l'heure" à la guitare. Sur les derniers refrains du titre, à nouveau, Patrick visiblement très ému laissa encore une fois couler librement ses larmes. Il fit signe aux cameramen de couper les écrans géants, ne voulant apparemment pas voir son public garder de lui une telle image de fin de tournée, et quitta la scène.
Malgré le fait que nous ayons poursuivi le spectacle nous-mêmes en interprétant "La Javanaise", Patrick ne revint pas... La soirée était terminée et déjà les techniciens, visiblement bien plus pressés qu'avant le concert, démontaient déjà la scène.
Nous arrivâmes à notre domicile vers les 2 heures du matin. Pour moi cette soirée riche en émotion restera certainement à jamais gravée dans ma mémoire. Je garderai dans mon cœur les sourires de Patrick, et non pas ses larmes... J'espère revoir l'artiste au mois de septembre lors de son passage à Divonne, mais apparemment pour l'instant cela tiendrait du miracle...
Il me reste alors à dire "Merci Patrick. Que ta route soit belle, pleine d'étoiles, comme celles qui nous ont éclairé ce soir du 21 juillet 2001..."
Stéphanie (steph_ch) (Suisse) (23.07.01)
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