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Le Mans 18.03.2001 (1) Bon, par quoi commencer, le bon ou le moins bon ?? Commençons par l'avertissement : surtout, ne courez pas ! Après les balances de dimanche, dont vous avez peut-être eu quelques échos, je ne suis pas bien sûre que les prochaines dates y aient droit ! Remarquez, ça courait, soit, mais pas plus que d'habitude, me semble-t-il. Ce qui est sûr, c'est que déjà dehors ils devraient nous installer une vraie file, pas ce tas de patate qu'on fait nous-mêmes, parce que même si c'était cordial, on sentait bien qu'un certain nombre de personnes étaient, comment dire, speedées, chiantes, quoi, et les derniers arrivés se mettaient systématiquement devant le tas de patates, déjà pas très discipliné ! Idem pour entrer dans la salle : je me souviens de fois où Stéphane nous faisait mettre deux par deux, comme à l'école, et bien franchement, maintenant, je comprend pourquoi ! à l'inverse d'autres dates où tout s'était si bien passé et où je trouvais qu'on nous traitait comme des mômes. Enfin bref, quand Patrick nous a dit de quitter les gradins, avec plein de précautions oratoires (si vous ne courez pas, par exemple !) le pas de charge de certaines a été un peu forcé, et il y en a une qui est tombé, paraît-il (je n'ai rien vu, dès qu'on ne courre pas, on se fait passer par tout le monde ! c'est le paradoxe, tu te dis, je ne courrai pas, et une fois arrivé, tu te dis, j'aurai mieux fait de courir !) ; bref, il nous a renvoyé dans les gradins, en disant qu'il y avait déjà eu deux accidents, et qu'il nous laissait venir pour nous faire plaisir, mais que si c'était comme ça... Mais pour ce qui me concerne, les balances étaient quand même très bien, c'est toujours un tel plaisir, que même cela ne pouvait le gâcher. Après les balances, Stéphane nous a fait avancer doucement, derrière lui qui était à reculons, et qui nous menaçait (il avait bien raison, même comme cela, et malgré ce qui c'était passé, on sentait comme un moteur prêt à bondir !) de renvoyer dans les gradins celles qu'il verrait courir ; comme il s'est finalement arrêté juste devant moi (grr), je n'ai pas eu le temps de me placer avec Valérie, avec qui je comptais bien improviser une chorégraphie d'enfer ! (Ouin, Valérie, je te promets mon mail-récit du côté droit dans quelques jours ! ), mais enfin j'étais très bien quand même. Quand au concert......Comment fait-il pour que ce soit aussi bien à chaque fois ? (ah, tant que j'y pense, il a commencé un quart d'heure en avance, faites gaffe, les retardataires) ; je sais, certaines vont se souvenir que j'avais pleurniché en disant que je ne pouvais plus en faire d'autres pour cause de révisions, mais j'ai craqué, et franchement, aucun regret ! (Craquez, les filles, craquez !!) C'est un moment magique, hors du temps ; il a encore gagné en voix, depuis octobre, et toujours la même présence, la même ferveur, des deux côtés de la scène. Ah ! un concert comme ça, ça vous remonte les batteries pour plusieurs jours ! Et n'oublions pas non plus les musiciens, toujours merveilleux, et davantage d'effets de lumière, me semble-t-il, que sur le début de la tournée. Bref, une communion totale, comme toujours, et cependant toujours nouvelle, un petit miracle, quoi ! Alors j'embrasse toutes celles et ceux qui ont encore des concerts à venir, et ils sont nombreux, en leur souhaitant autant de bonheur ! Céline 13 (France)(20.03.2001)
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