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Daniel Balavoine
Sauver l'amour (1985)
Musique et texte Daniel Balavoine * Ed. Barclay Morris/Bicycle
Partir effacer sur le Gange
La douleur
Pouvoir parler à un ange
En douceur
Lui montrer la blessure étrange
La douleur
D'un homme qui voudrait trouver
En douceur
Au fond de lui un reste de lueur
L'espoir de voir enfin un jour
Un monde meilleur
Qu'est-ce qui pourrait sauver l'amour
Qu'est-ce qui pourrait sauver l'amour
Et comment retrouver le goût de la vie
Qui pourra remplacer le besoin par l'envie
Où est le sauveur
Et chaque nuit le peuple danse
En douceur
Croit qu'il peut exorciser
La douleur
Puis lentement quitte les transes
En douceur
Alors revient dans sa conscience
La douleur
Au fond de lui
Sent cette peur immense
De voir mourir ce sentiment
D'amour intense
Qu'est-ce qui pourrait sauver l'amour
Qu'est-ce qui pourrait sauver l'amour
Et comment retrouver le goût de la vie
Qui pourra remplacer le besoin par l'envie
Où est le sauveur
Barbara
Vienne
Paroles Barbara * Musique Barbara et R.Romanelli * Ed. Marouani
Si je t'écris, ce soir, de Vienne
J'aimerais bien que tu comprennes
Que j'ai choisi l'absence
Comme dernière chance
Notre ciel devenait si lourd
Si je t'écris, ce soir, de Vienne,
Oh, que c'est beau l'automne à Vienne,
C'est que, sans réfléchir
J'ai préféré partir
Et je suis à Vienne sans toi
Je marche, je rêve dans Vienne
Sur trois temps de valse lointaine
Il semble que des ombres
Tournent et se confondent
Qu'ils étaient beaux les soirs de Vienne
Ta lettre a dû croiser la mienne
Non, je ne veux pas que tu viennes
Je suis seule et puis j'aime
Etre libre, oh que j'aime
Cet exil à Vienne sans toi
Une vieille dame autrichienne,
Comme il n'en existe qu'à Vienne,
Me loge. Dans ma chambre
Tombent, de pourpre et d'ambre
De lourdes tentures de soie
C'est beau, à travers les persiennes
Je vois l'église Saint-Etienne
Et quand le soir se pose
C'est bleu, c'est gris, c'est mauve
Et la nuit par dessus les toits
Que c'est beau, Vienne
Que c'est beau, Vienne
Cela va faire une semaine
Déjà, que je vis seule à Vienne
C'est curieux, le hasard
J'ai croisé, l'autre soir
Nos amis de Luntachimo
Cela va faire une semaine
Ils étaient de passage à Vienne
Ils n'ont rien demandé
Mais se sont étonnés
De me voir à Vienne sans toi
Moi, moi, je me promène
Je suis bien, je suis bien
Si bien
Je suis bien, si bien
Et puis de semaine en semaine
Voilà que je vis seule à Vienne
Tes lettres se font rares
Peut-être qu'autre part
Tu as trouvé l'oubli de moi
Je lis, j'écris, mais quand même
Qu'il est long, l'automne à Vienne
Dans ce lit à deux places
Où la nuit, je me glace
Tout à coup, j'ai le mal de toi
Que c'est long Vienne
Que c'est loin Vienne
Si je t'écris, ce soir de Vienne
Chéri
C'est qu'il faut que tu viennes
J'étais partie, pardonne-moi
Notre ciel devenait si lourd
Mais toi, de Paris jusqu'à Vienne
Au bout d'une invisible chaîne
Tu me guettais, je pense
Jouant l'indifférence
Et tu m'as gardée, malgré moi
Il est minuit, ce soir à Vienne
Mon amour, il faut que tu viennes
Tu vois, je m'abandonne
Il est si beau, l'automne
Et je veux le vivre avec toi
Que c'est beau, Vienne
Avec toi, Vienne...