Vieilles chansons
Afin de vous permettre de réviser vos classiques, vous trouverez, ci-dessous, quelques unes des "vieilles chansons" interprétées par Patrick lors de ses concerts. Il ne vous reste plus qu'à les apprendre par coeur (surtout le refrain)
Ah le petit vin blanc...
Musique : Borel Clerc * Paroles : Drejac
Voici le printemps
La douceur du temps
Nous fait des avances
Partez mes enfants
Vous avez vingt ans
Partez en vacances
Vous verrez agiles
Sur l'onde tranquille
Leur barques dociles
Au bras des amants
Des fraîches guinguettes
Des filles bien faites
Les frites sont prêtes
Et y'a du vin blanc
Refrain : Ah! Le petit vin blanc
Qu'on boit sous les tonnelles
Quand les filles sont belles
Du côté de Nogent
Et puis de temps en temps
Un air de vieille romance
Semble donner la cadence
Pour fauter pour fauter
Dans les bois dans les prés
Du côté de Nogent
Suivons le conseil
Monsieur le soleil
Connaît son affaire
Cueillons en chemin
Ce minoi mutin
Cette robe claire
Venez belle fille
Soyez bien gentille
Là sous la charmille
L'amour nous attend
Les tables sont prêtes
L'aubergiste honnête
Y'a des chansonnettes
Et y'a du vin blanc
- Refrain -
Avoir un bon copain (Henri Garat - 1931)
Texte : Jean Boyer * Musique : W.Heymann
C'est le printemps
On a vingt ans
Le coeur et le moteur
Battent gaiement
Droit devant nous
Sans savoir où
Nous filons comme des fous
Car aujourd'hui
Tout nous sourit
Dans une auto
On est bien entre amis
Aussi chantons
Sur tous les tons
Notre plaisir d'être garçon !
Refrain : Avoir un bon copain
Voilà c'qui y'a d'meilleur au monde
Oui, car un bon copain
C'est plus fidèle qu'une blonde
Unis main dans la main
A chaque seconde
On rit de ses chagrins
Quand on possède un bon copain
Les aveux,
Des amoureux
Avouons le maintenant
C'est vieux jeu
C'est plus charmant
Qu'des longs serments
Qui n'sont que des boniments
Loin des baisers
Pour se griser
Sur une route
Il suffit de gazer
Le grand amour
Çà dure un jour
L'amitié dure toujours.
- Refrain -
On rit de ses chagrins
Quand on possède un bon copain
Comme de bien entendu (1939)
Paroles et Musique : G. Van Parijs / J.Boyer
Voici contée sur une valse musette
l'histoire en quelques mots
du beau roman d'une jeune midinette
et d'un p'tit Parigot
Tous les refrains d'amour sont un peu bêtes
celui-là l'est aussi
mais si vous chantez en coeur ma chansonette
je vous direz Merci.
Elle était jeune et belle
comme de bien entendu
Il eut l'béguin pour elle
comme de bien entendu.
Elle était demoiselle
comme de bien entendu
Il se débrouilla pour qu'elle ne le soit plus
comme de bien entendu.
Ils se mirent en ménage
comme de bien entendu.
Elle avait du courage
comme de bien entendu.
Il était au chômage
comme de bien entendu.
Cà lui faisait déjà un gentil revenu
comme de bien entendu.
Voulant faire une folie
comme de bien entendu.
Il offrit à sa mie
comme de bien entendu.
Un billet d'la lotterie
comme de bien entendu.
Ca lui faisait jamais que 100 balles de foutus
comme de bien entendu.
Mais il se mit à boire
comme de bien entendu.
Elle ne fit pas d'histoires
comme de bien entendu.
Mais pour pas s'laisser choir
comme de bien entendu.
Elle se consola en le faisant cocu
comme de bien entendu.
Il la trouva mauvaise
comme de bien entendu.
Mais elle ramenait du pêtre
comme de bien entendu.
Il se contenta de lui foutre l'pied au cul
comme de bien entendu.
Et depuis, l'on raconte
comme de bien entendu.
Qu'il y trouva son compte
comme de bien entendu.
Et quand, chez lui on monte
comme de bien entendu.
Il s'en va faire un p'tit tour au PMU
comme de bien entendu.
la Java bleue (1939)
Musique et texte : G. Koger et N. Renard / V. Scotto
Il est au bal musette
Un air rempli de douceur
Qui fait tourner les têtes
Qui fait chavirer les coeurs
Tandis qu'on glisse à petits pas
Serrant cellequ'on aime dans ses bras
Tout bas l'on dit dans un frisson
En écoutant jouer l'accordéon
Refrain : C'est la java bleue
La java la plus belle
Celle qui ensorcelle
Et que l'on danse les yeux dans les yeux
Au rythme joyeux
Quand les corps se confondent
Comme elle au monde il n'y en a pas deux
C'est la java bleue
Chérie sous mon étreinte
Je veux te serrer plus fort
pour mieux garder l'empreinte
Et la chaleur de ton corps
Que de promesses et de serments
On se fait dans la folie d'un moment
Mais ces serments remplis d'amour
On sait qu'on les tiendra pas toujours
- Refrain -
Mon Amant de Saint-Jean (Lucienne Delyle - 1942)
Texte et Musique E. Carrara et L. Agel
Je ne sais pourquoi j'allais danser
A Saint-Jean, au musette
Mais il m'a suffit d'un seul baiser
Pour que mon coeur soit prisonnier
Comment ne pas perdre la tête
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours au doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean
Je restais grisée sans volonté sous ses baisers
Sans plus réfléchir je lui donnais
Le meilleur de mon être
Beau parleur chaque fois qu'il mentait
Je le savais mais je l'aimais
Comment ne pas perdre la tête
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean
Je restais brisée sans volonté sous ses baisers
Mais hélas à Saint-Jean comme ailleurs
Un serment n'est qu'un leurre
J'étais folle de croire au bonheur
Et de vouloir garder son coeur
Comment ne pas perdre la tête
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimait tant
Mon bel amour mon amant de Saint-Jean
Il ne m'aime plus c'est du passé
N'en parlons plus
Il ne m'aime plus c'est du passé
N'en parlons plus
le Plus beau de tous les tangos du monde (1935)
Musique et texte : R. Sarvil / V. Scotto
Près de la grève
Souvenez-vous
Des voix de rêves
Chantaient pour nous
Minute brève du cher passé
Pas encore effacé
Refrain : Le plus beau de tous les tangos du monde
C'est celui que j'ai dansé dans vos bras
J'ai connu d'autres tangos à la ronde
Mais mon coeur n'oubliera pas celui-là
Son souvenir me poursuit jour et nuit
Et partout je ne pense qu'à lui
Car il m'a fait connaître l'amour
Pour toujours
Le plus beau de tous les tangos du monde
C'est celui que j'ai dansé dans vos bras
Il est si tendre
Que nos deux corps
Rien qu'a l'entendre
Tremblent encore
Et sans attendre pour nous griser
Venez... venez danser
- Refrain -
la Romance de Paris (Charles Trenet - 1942)
Musique et texte : Charles Trenet
Ils s'aimaient depuis deux jours à peine
Y a parfois du bonheur dans la peine
Mais depuis qu'ils étaient amoureux
Leur destin n'était plus malheureux,
Ils vivaient avec un rêve étrange
Et ce rêve était bleu comme les anges
Leur amour était un vrai printemps, oui
Aussi pur que leurs tendres vingt ans
Refrain : C'est la romance de Paris
Au coin des rues, elle fleurit
Ça met au coeur des amoureux
Un peu de rêve et de ciel bleu
Ce doux refrain de nos faubourgs
Parle si gentiment d'amour
Que tout le monde en est épris
C'est la romance de Paris
La banlieue était leur vrai domaine
Ils partaient à la fin de la semaine
Dans les bois pour cueillir le muguet
Ou sur un bateau pour naviguer
Ils buvaient aussi dans les guinguettes
Du vin blanc qui fait tourner la tête
Et quand ils se donnaient un baiser, oui
Tous les couples en dansant se disaient
- Refrain -
C'est ici que s'arrête mon histoire
Aurez-vous de la peine à me croire?
Si j'vous dis qu'il s'aimèrent chaque jour
Qu'ils vieillirent avec leur tendre amour
Qu'ils fondèrent une famille admirable
Et qu'ils eurent des enfants adorables
Qu'ils moururent gentiment, inconnus, oui
En partant comme ils étaient venus
- Refrain -