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Patrick Bruel - 2 faces > PB Chanteur > Les chansons de 2012

J'ai rien à faire que des chansons
 
2012 :
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Dans ces moments-là Plus de details / More details

Paroles et Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
J'essayais d'écrire un discours
Marion fermait la grande maison
Manu râlait comme toujours
Les autres fumaient sur le balcon
Marco et François en costard
Evelyne et Gégé en retard
Pascale en larmes au coin de la rue
Je suis venu dès que j'ai su

Qu'est-ce qu'on dit, dans ces moments-là
On s'embrasse, on n'sait pas
Les mots sont tellement dérisoires
Qu'est-ce qu'on fait de nos souvenirs
Nos larmes et nos fous rires
Quand part un peu de notre histoire

Une chambre bleue, 16 ans à peine
Ta première fois... qu'elle était belle
Nos éclats de rire dans le couloir
Tellement jaloux, fallait nous voir
Les parties d'échecs, les moustiques
Nos grandes engueulades politiques
Vos regards noirs pour me faire taire
J'allais trop loin avec ton père

Qu'est-ce qu'on dit, dans ces moments-là
On se serre dans les bras
On baisse les yeux comme des enfants
Il aurait voulu qu'on se marre
Que je prenne ma guitare
Et que tout l'monde chante comme avant

Cette mélodie de Sanson
Une drôle de vie, un frisson
Juste quelques notes d'adolescence
Comme des enfants qui s'avancent
C'est dingue comme ils te ressemblent
On se retrouve en file indienne
A jeter de la terre sur nos larmes
Même si tu t'es trompé d'adresse
On est tous là au rendez-vous
Et puis envie de voir la mer
Faire la route à l'envers
Vers le café de nos promesses
A Cadaquès Marion m'a regardé
J'ai souri à Marco
Laurence a hésité
Paul a dit oui...
Caro m'a jeté les clés
On était déjà dans l'auto
4 3 2 1 0

Il aurait voulu une fanfare
Que la voiture démarre
Surtout qu'on roule à perte de vue

Qu'est-ce qu'on chante, dans ces moments-là
Même si le coeur n'y est pas
On suivra cette route...
Qui continue



 

Où es-tu Plus de details / More details

Paroles : Patrick Bruel, Marie-Florence Gros * Musique : Orlando Morais, Patrick Bruel, Nicolas Neidhardt
 
Traductions
Waar ben je ?
Dépêche AFP, un coup de fil, tu dois partir
Vite, un sac photo, tes objectifs, de quoi écrire
Dans cette rue qui dort, je te sers fort, fais gaffe à toi
Je sais que tu n'as pas peur mais moi j'ai un peu froid

Ton avion s'envole encore vers quelle guerre, vers quel combat
Une fois de plus les enfants demanderont pourquoi t'y vas
Une fois de plus je répondrai que sans leur maman, personne ne saura
Et que pendant tout ce temps, seules tes images parleront de toi

Où es-tu ? M’entends-tu ?

Dix jours que tu es partie et tes messages se font rares
À la radio, ils ont dit que les rebelles prennent le pouvoir
Ce matin à l'école, les enfants ont entendu l'histoire
Moi, je crève de ne pas sentir ta peau quand vient le soir

Devant la télé, je sais le prix de chaque image
Tellement peur de voir ton nom un jour en première page
Je t'entends courir sous une pluie de feu et d'enfer
Je t’envoie ce que je peux, tous nos sourires dans tes déserts

Où es-tu ? M’entends-tu ?

Dépêche AFP... en pleine nuit... tu ne rentres pas
Une journaliste enlevée, toutes les télés ne parlent que de ça
Un peu partout ta photo avec écrit "on t’oublie pas"
Les enfants me regardent, ne disent rien... on t'attendra, on t'attendra
Où es-tu ? M’entends-tu ?

Tu me dis que certains soirs, tu t'endors en pleurant
Que les fenêtres du monde se ferment sur toi en chuchotant
Je te dis qu'il faut tenir, que tous ici suivent ton histoire
Je m'accroche à ces sourires qui passent sur moi dans les couloirs
Je te vois courir sur le tarmac demain peut être
Je t'entends venir, je te serre déjà... dans mes rêves



 

les Cigales s’en foutent Plus de details / More details

Paroles et Musique : Raphaële Lannadère (alias L.)
 
Traductions
Je rêve de saisons à l'ombre des platanes,
Où le coeur va et flâne
A perdre la raison
Et où s'immobilisent
Les tempêtes, les tracas
La peine, les caprices
Comme un sirop d'orgeat.

Car du temps des cerises
Où tu n'aimais que moi
Et qui s'enfuit déjà
Les cigales s'en foutent
Les cigales s'en foutent
Oui du temps des cerises
Où j'étais tout à toi
Les cigales au mois d'août
Ne se souviennent pas
Ne se souviennent pas
Les cigales s'en foutent

Je rêve de veillées
Aux heures vagabondes
Et où l'orage gronde
Sans jamais inquiéter
Où dans la pesanteur
Des slows longs de l'été
Sans sanglot, sans pudeur
Je saurai t'oublier

Car du temps des cerises
Où tu n'aimais que moi
Et qui s'enfuit déjà
Les cigales s'en foutent
Les cigales s'en foutent
Oui du temps des cerises
Où j'étais tout à toi
Les cigales au mois d'août
Ne se souviennent pas
Ne se souviennent pas
Les cigales s'en foutent

Je rêve d'un été
Au soleil si violent
Que même le passé
Danserait nonchalamment
Et dans les sables d'or
Comme un dernier serment
J'enfouirais nos remords
Et viendrait l'océan

Car du temps des cerises
Où tu n'aimais que moi
Et qui s'enfuit déjà
Les cigales s'en foutent
Les cigales s'en foutent
Oui du temps des cerises
Où j'étais tout à toi
Les cigales au mois d'août
Ne se souviennent pas
Ne se souviennent pas
Les cigales s'en foutent

Je saurai t'oublier



 

She’s gone Plus de details / More details

Paroles : Patrick Bruel * Musique : Roman Chelminski
 
Traductions
Un concert des Stones
17 ans à peine
Une salle à Brighton
La folie sur la scène

Tes yeux me regardent
Je me fraye un chemin
Au milieu d'Angie
Elle me prend la main

On se regarde longtemps
La foule l'emporte dans le vent

She's gone, she's gone
Je ne sais rien de celle qui m'étonne.
Juste un sourire, un tee-shirt marqué Come on, comme on.
She's gone, she's gone
Je la cherche partout, plus personne
Juste un baiser qui me revient chaque automne

18 ans plus tard
Nos regards se croisent
Son bus qui démarre
Je cours comme un dingue
Mon coeur qui explose
Elle n'est pas toute seule
Elle dit quelque chose
Elle me regarde longtemps
Le bus s'éloigne loin devant
Jusqu'à quand

She's gone, she's gone
I feel the love in London.
Et pourtant, sur ses lèves, j'ai bien lu come on, come on.
She's gone, she's gone
Il y si longtemps ça m'étonne
Quand soudain, derrière moi une voix, je frissonne
Come on. Come on.

On a marché longtemps
On s'est aimés pourtant..
Il fallait se quitter ce matin d'automne.
Come on.
J'ai repris tout seul ma route de Madison.
I'm gone. She's gone.

4 aout 2012, Olympic stadium.
En face une banderole
Juste écrit Come on



 

She’s gone (version anglaise) Plus de details / More details

Paroles : * Musique :
 
Traductions




 

Maux d'enfants Plus de details / More details

Paroles : Patrick Bruel, Marie-Florence Gros, La Fouine * Musique : Roman chelminski * en duo avec La Fouine
 
Traductions
(P.Bruel)
Tu rentres tôt, plus tôt qu'avant
Tu allumes ton ordi, tu attends
Ils sont tous là, derrière l'écran
Cette fois encore, c'est pas ta fête
Tu lis quand même, tu baisses la tête
Il faudra bien que ça s'arrête

Ces mots jetés, un peu pour voir
Derrière un clavier, va savoir
quel enfant sage prend le pouvoir
Seul dans sa chambre, un gamin rit
Pour faire rire les autres avec lui
Et ça tombe sur toi aujourd'hui

Sèche tes larmes, regarde-moi
J'ai encore plus mal que toi
quand tes yeux me demandent... pourquoi
On répète ce que l'on entend
On cherche sa place dans le vent
Mais ce ne sont que des mots... d'enfants

Pour une fille qui leur dit non
Pour un garçon qui aime un garçon
Pour une petite phrase à la con
Parce qu'au milieu d'une cour d'école
Il n'y a pas que les ballons qui volent
Il n'y a pas que des jeux de rôle

Qui est minable, qui est cador
Pour un blouson, pour un portable
C'est si facile de mettre à mort
Lève la tête, regarde-moi
J'ai encore plus mal que toi

(La Fouine)
Et on les croise à la pelle, les voyoux virtuels
Les p'tites ont 13 piges, veulent déjà être sensuelles
Les murs n'ont plus d'oreilles, ils ont Bluetooth, ADSL
Et on joue au jeu de celui qui sera le plus cruel

Les commentaires appellent au secours, parfois les mots sont des larmes
Les claviers ça tire, les ordis sont des armes
Maman j'reste dans ma chambre, maman j'ai pas trop faim
Maman j'ai fait souffrir, mais c'est court comme un refrain

Rencontree sur le net, tu n'sais même plus qui tu vois
Privés sont les messages, plus besoin d'se casser la voix
Je t'aime par sms et tu me manques par e-mail
Tu m'as kiffé sur twitter et t'as rompu parBBM

Moi quand j'étais petit, on n'avait pas d'ordinateur
On restait jouer au foot et on parlait pendant des heures
Toi, t'es seul devant l'écran, et même les jours de fête
Dis-moi avec qui tu surfes, je te dirai qui tu traites

(P.Bruel)
Pourquoi ? Demande-leur, ils ne savent pas
Ils croient jouer comme les grands
A d'autres guerres, à d'autres jeux d'enfants
Lève la tête, parle, je t'entends
(La Fouine)
Vas-y, j'ai rien à t'dire, laisse-moi tranquille
(P.Bruel)
Change le sens du vent
(La Fouine)
Va changer, vas-y
(P.Bruel)
La haine se glisse dans les bagages
A l'âge des livres d'images

(La Fouine)
Comment relever la tête de mon clavier ?
(P.Bruel)
Sèche tes larmes, regarde-moi
(La Fouine)
T'as qu'à ouvrir un compte, si tu veux m'parler
(P.Bruel)
J'ai tellement d'autres mots pour toi
(La Fouine)
Papa, j'ai plus ton temps, j'suis connecté
(P.Bruel)
Quand tes yeux demandent où on va
(La Fouine)
Je suis tranquile dans ma chambre, tu sais où je vais
(P.Bruel)
Nulle part, si tu ne m'en parles pas

(La Fouine)
Combien se sont tus aujourd'hui ?
(P.Bruel)
Combien seront-ils encore ?



 

Lequel de nous Plus de details / More details

Paroles : Félix Gray, Patrick Bruel * Musique : Félix Gray
 
Traductions
Lequel de toi, lequel de moi aura eu tort
Lequel de nous dira "j’y crois encore" ?
Lequel saura lire les silences dans d’autres yeux ?
Lequel ira tenter sa chance à d’autres jeux ?

Lequel de moi, lequel de toi dira d’abord
Que ça vaut peu, que ça vaut plus, qu’on s’aime encore ?
Lequel passera du coté noir, du côté froid
Du côté où l’un de nous deux ne sera pas ?

Tu pourras dire n’importe quoi
Puisque l’amour c’est fou
Qu’on ne paie jamais ce que l’on doit
En marchant à genoux
Tu pourras dire n’importe quoi
Puisque l’amour c’est tout
Ce qu’il reste entre toi et moi
Ça nous suivra partout

Lequel de toi, lequel de moi aura l’envie
De tout laisser, de tout quitter comme si
Il y avait toujours mieux ailleurs, un autre monde meilleur
Une autre vie où tu ne seras pas aussi

Lequel de toi, lequel de moi aura l’audace
De voir en l’autre tout le contraire d’une menace
Accepter même les erreurs, revenir en arrière
Ces différences qui nous font peur jusqu’à tout foutre en l’air

Tu pourras dire n’importe quoi
Puisque l’amour c’est fou
Qu’on ne paie jamais ce que l’on doit
En marchant à genoux
Tu pourras dire n’importe quoi
Puisque l’amour c’est tout
Ce qu’il reste entre toi et moi
Ça nous suivra partout

Lequel de toi, lequel de moi dira "je t’aime"
Sans rien en échange, rien qui dérange, comme un poème
Un mot d’amour dans les orages de toute une vie à deux
Un mot qui change les sauvages en amoureux

Tu pourras dire ce que tu veux

Sur tout ce qui nous éloigne
Tu sais très bien qu’à ce jeu
Jamais personne ne gagne
Cette histoire, aucun de nous deux
Ne pourra l’effacer
Ce qu’il y a au fond de nos yeux
Ne s’oubliera jamais

Tu pourras dire n’importe quoi
Des cris ou des menaces
Il n’y aura que toi et moi
Pour sortir de l’impasse
Et retrouver dans un sourire
Ou une main tendue
Tous les mots qu’on aurait pu dire
Si on l’avait voulu

Tu pourras dire n’importe quoi
Puisque l’amour c’est fou
On n' paie jamais ce que l’on doit
En marchant à genoux
Et même écrire n'importe quoi
Puisque l’amour c’est tout
Ce qu'il reste entre toi et moi
Ça nous suivra partout

Tu pourras dire...

Ce qu'il reste entre toi et moi
Ça nous suivra partout



 

Tout change si vite Plus de details / More details

Paroles : Patrick Bruel * Musique : David Moreau
 
Traductions
New York City
L'aube trempée de pluie
Dans mon taxi
Des news pas jolies
Tout change si vite
Le jour se lève
Sur nos illusions
Un drôle de rêve
Où est ma raison
Tout change si vite
Dis moi pourquoi
Je tourne comme ça
Autour de tout
Autour de moi
Tout change si vite

Je sais qu'au fond tu ne dors pas
Qu'une larme coule, qu'elle est pour moi.
Alors dis moi, dis moi pourquoi
On s'aime si mal
Pourquoi les mots s'enferment en moi
Pourquoi toutes mes guerres n'éclatent pas
Dis moi pourquoi je cache comme ça
Mon feu et mes joies
Tout change si vite

Je pars d'ici
Le coeur trempé de nuit
Moi dans ce taxi
Toi dans ce grand lit
On s'est menti

Tu te souviens, 6th Brodmay
Cette musique que l'on chantait
Et ce sourire et ce baiser
Ce vent glacé
Et puis ta main sur mon visage
Et puis je t'emmène en voyage
Et puis le vin, et puis ton rire,
Et puis plus rien
Tout change si vite

Encore ce rêve...
Une autre insomnie
On s'est menti
Toutes ces voix qui se mélangent
Qui parlent ensemble
Ce n'est que moi
Cherche-moi par là...
Tout change si vite



 

les Larmes de leurs pères Plus de details / More details

Paroles : Marie-Florence Gros, Patrick Bruel * Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
Ton chariot renversé
Des oranges éclatées
Leur jus a la couleur
Du sang et de la peur
Toi, vendeur ambulant
tu as secoué le temps
En allant jusqu'au bout
ils héritent du tout

Des regards qui se lèvent
Un monde qui s'achève
Ils puisent leur courage
Dans les coups, les outrages
Les années à se taire
Les larmes de leurs pères
Ces larmes de jasmin
Qui portent leur destin
Dans l'histoire de leur terre
Le plus beau reste à faire

Ils ont marché, ils ont chanté
Les larmes de leurs pères
Ils ont pleuré, ils ont armé
Leur destin de lumière...De lumière

Elles ont risqué ici
Leurs libertés fragiles
Elles jouent à quitte ou double
Lorsque les temps se troublent
Elles écrivent et elles signent
Elles sont en première ligne
Mais le moment est là
Elles n'hésiteront pas

Leurs chants sont libérés
Qui peut les effacer ?
La fierté de leurs mères
Leur a dit Va, espère
Bats-toi pour être toi
Je t'ai montré la voie
Jazya vit encore
Quand tu changes le sort
Le monde te regarde
Tu seras l'avant-garde"

Elles ont marché, elles ont crié
Les larmes de leurs pères
Yékhi mchéwou
Ou zédou bkéwou
ala dmouaà waldihom

D'Hammamet à Tunis
De Sousse à Monastir
De Bizerte à Tozeur
Au delà des frontières
Du Caire à Tripoli
D'Oran jusqu'en Syrie
Un souffle dans le vent
A semé le printemps
Quoi qu'en dise le temps...
Quoi qu'en dise le temps...
Il est là, à présent.



 

Viens tout contre moi Plus de details / More details

Paroles : Patrick Bruel * Musique : David Moreau
 
Traductions
Kom tegen me aan
Les films de Godard, C'est d'la musique et des miroirs
Dans ceux de Renoir, C'est des pic-nics et des fanfares
Moi, ma belle histoire, elle s'arrête ce soir,
On peut pas faire mieux, Se quitter quand il pleut.

Je voulais juste m'allonger un moment contre toi,
Ecouter la pluie et le vent qui pleurent dans tes bras
La mélancolie vient chanter tout bas
L'amour qui s'en va... On en fait quoi ?

Viens tout contre moi,
Ne me dis rien, je n'entends pas
Ne me dis pas c'est s'ra demain,
Ne me dis rien

On s'est bien aimé, on s'est même fait quelques promesses
Mais fallait pas chercher l'amour à d'autres adresses
Et puis nous voila... Pas mieux que les autres
Le nez par terre...La belle affaire !

On est là comme deux idiots à trier nos souvenirs,
A partager des photos entre larmes et fous rires,
Tu gardes le tandem... Et moi Penny Lane,
Qu'est-ce qu'on fait du reste ?

Viens tout contre moi,
Ne me dis rien,
je n'entends pas,
Ce souffle froid,
Qui nous murmure,
Ce qu'on devient,
Tout contre moi,
Dis moi tout bas,
Qu'on s'aimera,
Encore une fois,
Ecoute le vent qui chante,
Le bruit des feuilles qui tremblent,
Et n'aie pas peur de c'qu'on devient

On s'est aimés souvent trop mal, souvent trop loin,
Mais c'était bien quand on dansait tu sais,
On va pleurer je sais,
Mais on saura qu'on s'est aimé...



 

Je serai là pour la suite Plus de details / More details

Paroles : Patrick Bruel, Marie-Florence Gros * Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
La porte se ferme, déjà la clé raisonne,
Je suis là, nu comme une pierre
Et j'ai laissé toute ma vie d'homme
Dans une petite boite au vestiaire.
Au fond d'mes poches y'a pas que des cadeaux
J'ai peut-être pas eu les bons grands frères
Et j'ai suivi ceux qu'ils parlaient trop,
J'ai pris 5 ans à m'taire ...

Dis-lui, de pas grandir trop vite
Que je serai là pour la suite
Et bien plus cette fois
Dis-lui, de garder dans les yeux
Ce bel éclat de feu
Dans lequel je te vois

Où est-ce que tu vas
Pour chasser les silences
Que j'ai laissé entre tes mains
Ici tu sais, tu es mon innoncence
Mon seul ticket vers demain
Dis lui aussi pardon pour le cinéma
J'ai raté la séance
On ira voir le n°3
J'y serais même en avance

Dis-lui de pas grandir trop vite
Je serai là pour la suite
Pour toujours, cette fois
Dis-lui de garder bien ouvert
Les yeux clairs de sa mère
Dis-lui, toi, ce qu'il faut faire
Est-ce que j'ai le droit
De te dire tout ça
Quand le parloir s'éteint
Ici tu sais, tout perd son innocence
Quand tu t'en vas vers demain.



 

Rome Plus de details / More details

Paroles et Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
Tu pars à Rome, avec un homme, sans moi.
Tu pars à Rome, pourquoi en somme, pourquoi?
Tu dis t'es fou, pourquoi je suis fou, dis-moi.
Ce rendez-vous, il n'est pas avec moi.

Hier encore, j'avais le choix du Roi,
Changement de décor, un autre fait la loi,
Je n'ai rien vu, rien entendu, tu vois
Du coup je tremble, mon coeur ne me ment pas.

Même s'il a pu me tromper quelques fois,
lui se souvient très bien que c'est là-bas,
que j'ai pris ta main pour la première fois,
Alors mon coeur vient chanter tout bas.

Ecoute moi, je sais pour toi ce que le monde ne te dit pas.
Ecoute moi, je sais pourquoi ce soir je ne bats qu'une fois sur trois.

Alors que faire lorsque perdu comme moi,
on parle tout seul ou aux oiseaux du bois.
Il faut chercher une idée digne d'un Roi,
rien de tel qu'un Pape pour retrouver la voie.
Me voilà sur les terres de la Strada,
A chercher le chemin qui mène à toi.
Pas une adresse, juste un restau, je crois.
Merci seigneur, un coup de pot, je te vois.
Bien déguisé en serveur trattoria
Rien de tel qu'une pasta pour retrouver la foi.
Et même si je pense qu'on ne le boira pas à trois,
un brunello pour retrouver ma voix.

Ecoute moi, je sais pour toi ce que le monde ne te dit pas.
Ecoute moi, je sais pourquoi ce soir je ne bats qu'une fois sur trois.
N'oublie pas de ramener ces bonbons fluos,
je sais plus leur nom, ça finissait par O.
Ramène aussi les promesses de voyages.
Toutes ces photos, ce n'était pas de notre âge.

Va chercher dans la fontaine Trévi,
cette pièce qui dort depuis cette jolie nuit,
Trempée de promesses, d'amour et d'envie,
va la chercher, j'irai plus, j'ai menti.



 

J’aurais chanté peut-être Plus de details / More details

Paroles : Patrick Bruel, Marie-Florence Gros * Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
Ik zou waarschijnlijk gezongen hebben
Si mes routes,
Ne m'avaient pas conduit vers toi.
Si mes doutes,
Avaient eu raison de moi.
Si tes mains,
Ne s'étaient pas posées sur moi.
Si mon train,
Etait un jour parti sans toi...

Je ne peux pas dire quel homme je serais,
A moitié moi-même, seulement à moitié,
Je n'aurais pas l'amour qui chante sur mes lèvres,
Depuis cet hiver où ça n'était qu'un rêve.

Si gamin, j'avais levé les yeux moins haut,
Si ma lettre, tu l'avais mise en mille morceaux,
Si j'avais suivi mes vingts ans sans te voir,
Si tu avais eu peur de nos hasard...

J'aurais chanté peut-être,
Bien-sûr j'aurai chanté,
J'aurais aimé peut-être,
Et l'on m'aurait aimé,
J'aurais pleuré des fièvres,
Bien-sûr j'aurais pleuré,
Comme tous les types qui rêvent,
Et qui passent à côté...

Mais le ciel n'aurait pas brillé de la même lumière,
Le ciel ne serait qu'un soleil entre-ouvert.

Ce soir là,
Dans un studio de Manhattan
Tu m'as dit:
Il y a de la place dans les étoiles...
Oui j'ai cru,
Que rien ne m'était impossible
Quand j'ai lu,
Cette force dans tes yeux fragiles.

Tu m'as donné en route ton histoire, tes trésors,
Ta robe dégrafée en Caroline du Nord,
Tes doutes et ton courage jusque dans nos jours gris,
Et tous les p'tits détails qui font ce que je suis...

Aujourd'hui ma vie est un grand chapiteau,
Tu as suivi ta route, chacun son numéro,
On garde tous les deux notre si beau secret,
Cet anneau invisible que j'aime caresser

J'aurais chanté peut-être,
Bien sûr, j'aurais chanté,
J'aurais aimé peut-être,
Et l'on m'aurait aimé,
J'aurais pleuré des fièvres,
Bien sûr, j'aurais pleuré,
Comme tous ces types qui rêvent,
Et qui passent à côté...

Et je chante aujourd'hui,
Tout au bout de la terre,
Pour toi qui m'as appris,
A ne jamais me taire...

J'aurais chanté peut-être,
Bien sûr, j'aurais chanté,
J'aurais aimé peut-être,
Et l'on m'aurait aimé,
J'aurais pleuré des fièvres,
Bien sûr, j'aurais pleuré,
Comme tous ces types qui rêvent,
Et qui passent à côté...

Et je chante aujourd'hui,
Tout au bout de la terre,
Pour te dire simplement,
Simplement que je t'aime...



 

A mon ami Alfred T. Plus de details / More details

Paroles : Alfred de Musset mai 1832 * Musique : Patrick Bruel
 
Traductions
Dans mes jours de malheur, Alfred, seul entre mille,
Tu m'es resté fidèle où tant d'autres m'ont fui.
Le bonheur m'a prêté plus d'un lien fragile ;
Mais c'est l'adversité qui m'a fait un ami.

C'est ainsi que les fleurs sur les coteaux fertiles
Etalent au soleil leur vulgaire trésor ;
Mais c'est au sein des nuits, sous des rochers stériles,
Que fouille le mineur qui cherche un rayon d'or.

C'est ainsi que les mers calmes et sans orages
Peuvent d'un flot d'azur bercer le voyageur ;
Mais c'est le vent du nord, c'est le vent des naufrages
Qui jette sur la rive une perle au pêcheur.

Maintenant Dieu me garde ! Où vais-je ? Eh ! que m'importe ?
Quels que soient mes destins, je dis comme Byron :
"L'Océan peut gronder, il faudra qu'il me porte."
Si mon coursier s'abat, j'y mettrai l'éperon.

Mais du moins j'aurai pu, frère, quoi qu'il m'arrive,
De mon cachet de deuil sceller notre amitié,
Et, que demain je meure ou que demain je vive,
Pendant que mon coeur bat, t'en donner la moitié.


Note : La publication de textes sur ce site n'a aucun but commercial. Il s'agit simplement de rendre hommage à leurs auteurs et interprètes. Si la présence d'un de ces textes vous pose problème, n'hésitez pas à me le signaler. Je le retirerai, avec regrets, le plus rapidement possible.

dernière mise à jour 03/02/2013
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